Les citoyens de la Cité Erriadh, à Ksar Helal, ont retrouvé, hier, le sentiment de sécurité après l'arrestation, jeudi après-midi, par les unités de l'Armée et de la Sûreté nationale, d'un certain nombre d'individus suspectés d'avoir semé la terreur au sein de la population. Selon une source médicale au service des urgences de l'hôpital régional Haj Ali-Soua, aucun blessé n'a été enregistré, durant la nuit de jeudi à vendredi, sauf trois personnes asphyxiées au gaz lacrymogène qui ont été transportées à l'hôpital, en fin de matinée, pour le quitter après avoir reçu les soins nécessaires. Les citoyens de Borj El Kadhi (Cité Erriadh 3) ont affirmé, hier, à la correspondante régionale de l'Agence TAP, qu'ils ont passé une nuit sereine, grâce à la présence des unités de l'Armée et de la Sûreté nationale. Néanmoins, certains d'entre eux, notamment ceux qui travaillent dans des entreprises de textile, ont exprimé la peur de retourner au travail. Pour sa part, M. Rachid Zarrad, chargé des ressources humaines dans une entreprise de textile qui embauche 2.600 employés, a indiqué qu'il s'est rendu, hier matin, à la Cité Erriadh, en présence des autorités locales afin d'exhorter les ouvriers à rejoindre leur poste, soulignant que les rumeurs que certains tentent de faire circuler sont infondées. Les trois écoles primaires de la Cité Erriadh ainsi que le lycée et le collège 3 janvier 1934 sont encore fermés. Certains de ces établissements ont affiché un avis à l'intention des élèves les appelant à retourner à leurs classes à partir d'aujourd'hui.