Le professeur Abdelfattah Amor, président de la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation, a annoncé que la commission a reçu , hier, du Tribunal de première instance de Tunis, un jugement en référé pour la cessation de l'activité de la commission. Ce jugement intervient après qu'un groupe d'avocats eut déposé une plainte, le 28 février 2011, appelant à la cessation de l'activité de la commission. Dans une déclaration par téléphone à l'agence TAP, le professeur Abdelfattah Amor a indiqué "que cette commission a été constituée en vertu du décret-loi du 18 février 2011 et agit dans le cadre de l'Etat tunisien qui est en droit d'agir comme il lui convient». «Je me contente de poser deux questions au peuple tunisien, a dit M. Abdelfattah Amor: A qui profite tout cela ? Est-ce que l'ancien président aurait mandaté quelqu'un pour le remplacer ?».