Le bureau du Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a exprimé, dans un communiqué rendu public hier, sa préoccupation de «la situation difficile vécue par des collègues, à la radio régionale de Gafsa, à la suite des troubles dans cette région, l'irruption au siège de la radio et les menaces de l'incendier et de violenter ses employés». Dans ce communiqué, le Snjt fait assumer au ministère de l'Intérieur et celui de la Défense nationale la responsabilité de protéger cet établissement d'information, les journalistes et tous ses travailleurs. Le syndicat exprime, dans le même communiqué, sa préoccupation de la crise des journaux Al Moustakbel, Al Wahda, Le Renouveau et Al Horria dont les employés n'ont pas reçu leurs salaires, en plus de l'absence de perspectives claires pour leur avenir, d'autant plus que ces journaux comptent, principalement, sur les subventions que leur accorde l'Etat. Le Snjt souligne la nécessité de traiter immédiatement le dossier des journalistes de ces publications, de leur accorder leurs redevances et de prendre les mesures nécessaires pour trouver une solution à ces établissements de presse, de manière à garantir les droits de ceux qui y travaillent.