Ouverte aux candidatures du pourtour méditerranéen, du Moyen-Orient et du Golfe, la sixième édition du "Prix Samir Kassir pour la liberté de la presse" court encore pour les postulants, jusqu'au 30 mars 2011 Samir Kassir a payé de sa vie son combat pour la démocratie et la souveraineté du Liban, et il reste un exemple pour toute une profession. En organisant un concours en son nom, l'Union européenne salue les efforts et le courage de tous les journalistes de la région qui, parfois au risque de leur vie, s'engagent pour les droits de l'homme, l'Etat de droit et la démocratie. "En ce moment particulièrement, nous voyons dans plusieurs pays de la région les citoyens revendiquer leurs droits les plus fondamentaux, parmi lesquels la liberté d'expression. Pour l'Union européenne, ces aspirations – à la fois politiques et sociales – sont légitimes car elles correspondent à des droits que nous considérons universels. Or, dans cette région du pourtour méditerranéen, du Moyen-Orient et du Golfe, il reste encore beaucoup à faire", relève l'ambassadrice de l'UE à Beyrouth. Toute atteinte à la liberté de la presse est inexcusable: qu'elle soit exercée par le pouvoir ou bien par des individus; qu'elle s'attaque physiquement aux journalistes ou qu'elle les musèle. Ces entraves, physiques, administratives ou psychologiques sont contraires à une société démocratique et respectueuse des opinions de chacun. "Tant qu'il y aura des journalistes persécutés, inquiétés, ou simplement privés des moyens d'exercer leur profession, le Prix Samir Kassir méritera d'exister. J'encourage donc tous les journalistes à y participer: vous avez chacun votre mot à dire, votre point de vue et votre sensibilité à apporter par rapport aux problèmes de notre époque", ajoute encore la même diplomate.