Ancien sécrétaire général de la FTT, Mohamed Habib Lamdani lance un appel du cœur à Tarak Cherif et à Mehrez Boussayene, et un autre de secours pour l'arbitrage de la tutelle «Interpellé par deux candidatures tunisiennes pour la présidence de la CAT, je me dois de réagir, même si je sais d'avance que je vais être accusé par quelques esprits chagrins d'être un donneur de leçons. Par contre, si cela peut faire raison...retourner à MM. Mehrez Boussayene et Tarak Cherif, j'accepte volontiers les remontrances. Nombreux sont les férus du tennis qui, comme moi, ont été désagréablement surpris par cette double candidature de la Tunisie pour la présidence de la Confédération africain de tennis. Le moins que l'on puisse dire , c'est que c'est un non-sens absolu. Il faut dire que M. Tarak Cherif, le président sortant de la CAT, a "omis" de déposer sa candidature auprès de la FTT. A mon avis, c'est une erreur d'appréciation. Mais que sa candidature soit rejointe par le président de la FTT, M.Mehrez Boussayene, est un pas que ce dernier a allègrement franchi. A notre grande stupeur ! Une fawdha qui porte préjudice aux deux personnes et au tennis tunisien également. Sinon, comment expliquer cette guerre fratricide ? Posons les questions suivantes: -Pourquoi les clubs ne donnent- ils pas leurs avis sur toute candidature tunisienne à l'échelle continentale ? -Est-ce que le président sortant de la CAT a été défaillant? -Est-ce que le président actuel de la FTT n'a plus rien à donner au tennis tunisien pour regarder vers l'Afrique? -A-t-on deviné un instant qu'on pourrait être la risée des autres membres de la CAT ? En nous présentant en ordre dispersé , on n'a pas idée qu'on est en train de servir les intérêts égyptiens , qui veulent ramener le siège de la CAT au Caire ? Cela n'a pas été facile , croyez-moi, le fait d'héberger le siège de la CAT à Tunis. Et voilà que vous voulez, messieurs, faire hara kiri ! Raison de plus, messieurs, de mettre de côté les différends d'avant le 14-Janvier et en sourdine votre ego surdimensionné , en pensant, un tant soit peu, à l'intérêt du tennis national. Voilà en tout cas mon message amical à deux inconditionnels du tennis que j'estime beaucoup et que j'ai la faiblesse de penser que c'est réciproque. Si le désaccord persiste, et c'est loin d'être notre souhait, c'est à messieurs les responsables du sport de notre pays de trancher sur les malentendus et sur ce cas unique dans les annales de notre sport. Bonne chance au tennis tunisien !»