… déclare le P.-d.g du groupe Toutes les revendications adressées au Groupe Chimique Tunisien (GCT) ont été examinées lors de deux séances tenues mercredi, au siège du gouvernorat de Gabès. Les demandes s'articulent autour d'une meilleure contribution du GCT aux efforts d'impulsion de l'emploi. Les jeunes attendent du Groupe la création de 10 mille postes d'emploi. Ils réclament, aussi, la création d'un fonds régional de développement et l'engagement du GCT à réserver une partie de sa recette au renforcement de ses ressources. La création d'un centre de recherches et le transfert de la direction générale du Groupe dans la ville de Gabès sont, également, proposés. Autre dossier à l'ordre du jour de ces deux rencontres figure l'environnement. L'accent a été mis sur l'impératif de trouver des solutions radicales à la pollution provenant des activités de transformation du phosphate. Un appel à l'urgence de mettre fin à la pollution de l'air et de la mer que connaît Gabès et de respecter les normes environnementales en vigueur dans le monde a été lancé. Les personnes qui habitent à proximité des unités industrielles relevant du GCT demandent d'être indemnisées des dommages causés par la pollution. Il s'agit, aussi, du dessalement de l'eau de mer et son utilisation dans l'industrie et la consolidation de l'infrastructure. Les intervenants ont formé l'espoir de voir le groupe chimique prendre des mesures audacieuses qui répondent aux attentes des habitants de la région afin d'éviter des solutions radicales telles que la fermeture de l'usine ou son transfert. Le président directeur général de la compagnie des phosphates de Gafsa et du GCT a affirmé que les revendications seront satisfaites dans le moyen et le long terme, en concertation avec le gouvernement. Le gouverneur de Gabès a, de son côté, appelé le GCT à mieux contribuer à la création de postes d'emploi et à résoudre d'urgence les problèmes liés à l'environnement. Des représentants de l'Union régionale du travail de Gabès, les comités de protection de la révolution, des jeunes et des composantes de la société civile ont pris part à ces deux réunions.