Tout est bien qui finit bien. Sami Trabelsi, la FTF et nos clubs n'avaient pas besoin de pareille polémique Un journaliste, au contraire de ce que certains se plaisent à penser, ça n'écrit pas pour le seul plaisir d'alimenter la polémique ou de créer le scandale. La preuve? Nous avons volontairement évité de mettre le feu sur l'affaire qui a opposé, ces derniers jours, le sélectionneur national, Sami Trabelsi, et la FTF au Club Africain (surtout) et à un degré moindre, à l'Etoile et à l'Espérance. Une affaire qu'on pouvait parfaitement éviter et qui est venue gratuitement envenimer les relations entre Sami Trabelsi, la FTF et les clubs. Elle est surtout venue «ternir» l'image clean et sympathique du nouveau sélectionneur qui a fait l'unanimité autour de lui. A notre sens, l'erreur n'était pas tant de convoquer— essentiellement — les joueurs du Club Africain qui s'apprêtent à livrer une dure et importantissime bataille à Ezzamalek au Caire, mais de n'avoir pas consulté les entraîneurs des clubs concernés et, dans la foulée, d'imposer un véritable bras de fer relayé par tous les médias. Hier, heureusement, Sami Trabelsi est revenu sur sa décision (on parle d'une forte opposition des membres fédéraux, Jalel Tekaya et Tahar Khantèche, à la décision de convoquer certains joueurs, objets du différend). Les joueurs du Club Africain resteront à la disposition de leur entraîneur; Chehoudi et Belbouli à la disposition de leur club, alors que les joueurs de l'EST qui ne posent pas problème (l'EST s'est imposée 5-0 à l'aller) seront du voyage à Oman. La crise est désormais désamorcée mais il ne faut pas qu'elle laisse des traces et une bonne explication a eu lieu entre Sami Trabelsi, Kaïs Yaâcoubi et les autres parties. Ce qui aurait dû avoir lieu bien avant… un épisode à oublier donc, mais qui mérite un rappel, y compris celui de quelques principes de base. • Le premier est que Sami Trabelsi doit parler avec ses collègues entraîneurs. • Le second est que la fédération doit devancer ce genre de polémique en anticipant et non pas en mettant de l'huile sur le feu. Car, en termes de principes, nous connaissons des bureaux fédéraux qui n'en avaient pas du tout ! • Le troisième enfin, c'est d'œuvrer (et pas seulement en privé) à clore cet épisode au plus vite. Sami Trabelsi, que nous apprécions et pour la candidature duquel nous nous sommes battus, ne mérite pas d'être dans l'œil du cyclone, même s'il est pour quelque chose dans cette affaire. Tournons donc la page. Tous !