La maison de la culture Cheikh-Driss est sans doute l'espace culturel le plus sollicité à Bizerte. Des rendez-vous multiples et variés «meublent» les journées de bon nombre de nos concitoyens en quête de détente. Il n'y a pas si longtemps, on eut droit à une rencontre avec le groupe «Fawk Essour», menée par des jeunes poètes et écrivains autour du thème: «La révolution dans la littérature de la jeunesse». Des témoignages de jeunes sur la révolution, à travers des textes poétiques, ont enrichi les débats avant la présentation d'un spectacle «Sada Al Kalimet» (L'écho des mots), présenté par Lina Mrabet et Sameh Hattab. L'innovation de cette 4e édition est ce dialogue entre chants et paroles, toujours autour du thème de la patrie. L'actualité immédiate est cette exposition d'arts plastiques intitulée «Ranim El Alouane» (Le son des couleurs), une sorte de mélodie des couleurs composée par Moncef Ben Jemaâ, artiste-peintre qui se distingue par sa passion pour les traditions locales. Le jeu de dominos, le violoniste, la Médina sont quelques sujets qu'il maîtrise le plus. Une invitation adressée à tous jusqu'au 22 avril, à la galerie des arts à la maison de la culture Cheikh-Driss. Trente tableaux accrochés aux cimaises de ladite salle réalisés à la peinture à l'huile, à l'acrylique et au fusain permettent aux visiteurs de les apprécier à leur juste valeur. Sur un autre plan, une conférence s'est tenue, toujours au même lieu, organisée par la société civile dont l'Association pour la lutte contre la torture, avec pour thème : «L'élection de l'assemblée constituante». De quoi enrichir ses connaissances !