• Assemblée générale, mardi prochain, pour la préparation du premier congrès du syndicat des forces de l'ordre Les agents des forces de la sécurité intérieure, dans les différentes régions du pays, ont porté, hier, le brassard rouge, "en signe de solidarité avec leurs collègues impliqués dans des affaires judiciaires, relatives à leur responsabilité dans les évènements qui ont marqué la révolution tunisienne". Dans une déclaration à l'agence TAP, Kamel Gueddiche, membre du comité constitutif du syndicat des forces de la sécurité intérieure, a souligné "la réussite du port du brassard rouge parmi les agents et cadres des forces de la sécurité intérieure qui ont poursuivi, normalement, leur travail". Pour sa part, le porte-parole officiel du comité constitutif provisoire du syndicat, Imed Bessrour, a mis l'accent sur le "grand mécontentement" des agents et cadres de la sécurité intérieure, pour ce qu'ils considèrent comme étant "une diffamation à leur encontre" de la part de la commission d'établissement des faits. Les membres du comité ont appelé dans un communiqué, publié, lundi, à "garantir à leurs collègues un procès équitable et transparent, qui assure à chacun ses droits dans le cadre de la primauté de la loi". Le communiqué appelle à la prise en charge par le ministère de l'Intérieur de la défense des cadres et des agents, tel que stipule l'article 22 de la loi 70 du 6 août 1982 relative au statut général des forces de la sécurité intérieure. Il est à rappeler que le syndicat constitutif provisoire des forces de l'ordre, créé le 17 février 2011, tiendra, mardi prochain, une assemblée générale pour la préparation du premier congrès du syndicat. Le nombre total des cadres et agents des forces de l'intérieur selon le ministère de l'Intérieur s'élève à 50 mille répartis entre la sécurité publique, la Garde nationale et la Protection civile.