"L'administration et la transition démocratique", est le thème d'une conférence qui sera organisée, aujourd'hui, à Tunis par l'amicale des anciens diplômés du cycle supérieur de l'Ecole nationale d'administration (ENA). Participeront à cette conférence des universitaires, des syndicalistes, des représentants des organisations de la société civile, des juristes et des hommes des médias. L'ordre du jour de la conférence comporte des interventions portant sur "le principe d'impartialité, le service public et les échéances de la transition démocratique", "la justice administrative et la transition démocratique" et "la situation sociale et la transition démocratique". «La Tunisie, de la dictature à la démocratie» A l'initiative de l'Association «le forum libre d'El Jem», constitué le 17 avril dans l'objectif d'instaurer un dialogue libre et éclairé au niveau de la ville, le Complexe culturel et touristique «Dar El Jem» abrite, dimanche 24 avril 2011, un débat sur le thème : «La Tunisie, de la dictature à la démocratie». Au programme, deux conférences. La première sera donnée par Me Mohamed Abbou et portera sur «La restructuration de l'appareil policier : une garantie de démocratie». La deuxième traitera de «La pluralité des médias : une garantie de démocratie», et sera introduite par Mme Sihem Ben Sedrine. Point de presse Le Mouvement de l'unité populaire (MUP) donnera, demain samedi 23 avril à 10h30, un point de presse à l'Espace El Teatro, au cours duquel le secrétaire général M. Ahmed Ben Salah jettera la lumière sur les positions du Mouvement vis-à-vis des questions d'actualité nationale et internationale. Ethique de la transition démocratique Le réseau Tunisie des droits, des libertés et de la dignité organise aujourd'hui, en collaboration avec l'entreprise Fri et associés d'avocature et l'Association tunisienne de droit administratif, une conférence-débat sur le thème : «Ethique de la transition démocratique». Plusieurs personnalités et militants des droits de l'Homme participeront à cette rencontre ainsi que des représentants des partis politiques, des associations et des organisations non-gouvernementales. Un nouveau parti politique Le ministère de l'Intérieur a délivré, hier, une autorisation légale au nouveau parti "Mouvement pour la liberté et la démocratie", présidé par Mohamed Ghammadh. Dans un communiqué rendu public, hier, le nouveau parti indique que ses objectifs sont, en particulier, la préservation de l'indépendance de la patrie et la protection des acquis du peuple, notamment le Code du statut personnel, ainsi que la consécration de la liberté d'opinion et de la démocratie responsable. Le parti veille, en outre, à la promotion du secteur social, surtout à travers la modernisation et la réforme de l'enseignement, l'amélioration des salaires des travailleurs, pour mettre un terme aux malversations, et la garantie de logements aux jeunes, outre la consolidation de l'économie nationale à travers la promotion du tourisme et la création de zones industrielles intégrées et de zones franches pour les services et le commerce. Attachées à la parité L'Association tunisienne des femmes démocrates (Atfd) affirme, dans un communiqué rendu public, hier, son attachement au principe de parité avec alternance dans les listes des candidats en lice pour l'Assemblée nationale constituante, en tant que mécanisme permettant de raffermir le principe d'égalité entre les genres. Un attachement, ajoute le communiqué, qui intervient en signe de reconnaissance des sacrifices consentis par les femmes tunisiennes au cours des différents épisodes de l'histoire de la Tunisie, en vue d'ancrer les valeurs de citoyenneté effective et de la démocratie. L'Atfd exprime son étonnement et sa déception face aux propos avancés par le Premier ministre du gouvernement provisoire, le 16 avril courant, au sujet notamment de la possibilité de renoncer au principe de parité. L'association réaffirme, également, son refus de renoncer à la parité, considérant une telle renonciation comme étant attentatoire au droit des femmes à une participation équitable à la vie politique et juridique, et qui vise à pérenniser leur exclusion de l'édification de la Tunisie post-révolutionnaire, à l'heure où tous les Tunisiens aspirent à élire une Constituante qui reflète la présence de toutes les forces ayant contribué à la révolution, par les jeunes, les femmes, les militantes et militants démocrates, issus des différentes régions du pays et de toutes les catégories sociales.