Une session de formation au profit des attachés de presse a démarré, hier, sous le thème "Perfectionner la communication et les contacts entre les bureaux d'information et les représentants de la presse nationale, dans le contexte de la transition démocratique". La session est organisée par Saphir Tunisia pour la formation et les services et le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt). A l'ouverture des travaux, M. Néji Bghouri, président du Snjt, a mis l'accent sur l'ouverture des attachés de presse sur la scène médiatique et la nécessité de dynamiser leur rôle à l'intérieur des établissements administratifs. Il a indiqué que l'information démocratique "ne se concrétise pas par des slogans, mais par l'exercice professionnel du métier". Il a souligné l'importance du rôle du syndicat dans "la consolidation de l'indépendance de l'information, du fait qu'elle n'est au service d'aucune partie politique". De son côté, M. Hichem Snoussi, membre de l'Instance nationale pour la réforme de l'information et de la communication, a mis en exergue l'importance de la séparation entre l'administration et la politique, pour rompre définitivement avec l'époque précédente au cours de laquelle l'attaché de presse était le symbole de l'obstruction à la circulation de l'information. Il a expliqué, dans ce sens, que l'Instance oeuvre, au cours de cette étape, à la préparation d'une loi régissant la profession d'attaché de presse. "Cette loi, a-t-il précisé, n'a été adoptée, jusqu'à présent, que par 80 pays dans le monde et elle concerne la liberté d'accès à l'information". Cette session se poursuivra durant deux jours et permettra d'identifier les carences des bureaux de presse notamment des ministères et les moyens de parfaire leur mission, ainsi que les relations entre les journalistes et les sources de l'information.