Une conférence syndicale a été organisée, hier à Tunis, à l'initiative de la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt) en collaboration avec la fondation Friedrich Ebert et la participation de syndicalistes de Tunisie, de France, d'Espagne et d'Italie. Cette conférence, dont les travaux se poursuivront jusqu'à demain et à laquelle participent des cadres de la Cgtt des différentes régions du pays, s'inscrit dans le cadre d'une série de rencontres de formation que la confédération envisage d'organiser à l'intention de ses cadres en prévision de son premier congrès les 3, 4 et 5 décembre 2011. A cette occasion, M. Habib Guiza, secrétaire général de la Cgtt, a passé en revue les objectifs et la stratégie d'action de la confédération qui défend le droit des travailleurs au pluralisme syndical. Il a ajouté que le syndicat n'est pas lié à des partis politiques ou à une autorité quelconque et qu'il ne représente pas d'idéologie précise. Sa seule mission est de défendre les intérêts des travailleurs et de militer en faveur des salariés, a-t-il précisé. Habib Guiza a appelé les syndicalistes de la confédération à faire preuve de compétence et de crédibilité et de militer au profit de tous les travailleurs. Les travaux de la conférence ont porté sur deux thèmes essentiels, à savoir la création d'une organisation syndicale moderne et démocratique et la réforme radicale des législations sociales en Tunisie.