D'aucuns ont constaté la disparition des sit-in devant le siège du gouvernorat de l'Ariana. Ce retour à la normale a bien évidemment été accueilli avec grande satisfaction car au temps fort des sit- in, on éprouvait énormément de peine à circuler dans cette artère névralgique de la ville des roses. «On peut désormais parler de délivrance», affirme le gouverneur, M. Nizar Kharbech, encore éprouvé par les dures journées qu'il avait traversées, avec ses collaborateurs, pour désamorcer la crise. «Il a fallu des trésors d'énergie pour régler des tas de dossiers sociaux car il fallait opérer au cas par cas». Ainsi, plus de 400 autorisations de taxi ont été délivrées, des aides distribuées et 200 nouveaux emplois accordés. Il fallait s'armer de patience et de tact pour éviter des situations critiques. Au point que, l'autre jour, le gouverneur a dû aller au secours d'un citoyen qui réclamait un emploi, menaçant même de se suicider devant le siège du gouvernorat! Deux mots gentils et la promesse ferme d'un emploi et la menace de céder au calme. Mais, pour M. Nizar Kharbech, «tant qu'on n'a pas tout fait, on n'a rien fait. D'autres problèmes, heureusement moins graves, restent à résoudre». Alors, bonne continuation.