Le ministère de l'Industrie et de la Technologie a indiqué, hier, que conformément à l'accord signé le 25 avril 2011, les sociétés pétrolières offrent 218 postes d'emploi supplémentaires (directs et indirects) dans le gouvernorat de Tataouine, en attendant la participation de toutes les parties concernées à la création d'emplois dans la région. Dans un communiqué, publié à Tunis, le ministère a indiqué «que contrairement à ce qui a été annoncé récemment sur le secteur pétrolier dans la région, le nombre des sociétés pétrolières exploitant des gisements à Tataouine ne dépasse pas actuellement 6 compagnies» (la Sitep, l'ENI, la société OMV , la Société Storm, la société Winstar et la société de développement et d'exploitation des gisements pétrolifères selon le permis du Sud). Le communiqué a indiqué que ces sociétés emploient 500 personnes, sans compter les postes d'emploi dans les domaines du nettoyage, de l'approvisionnement, de l'environnement. Le ministère a précisé qu'il est difficile de concrétiser ces offres d'emploi, à cause de l'exigence des chômeurs de ne travailler qu'au sein des sociétés pétrolières avec des salaires de 1.000 dinars, alors qu'ils n'ont pas d'aptitudes professionnelles spécifiques. Il s'agit d'une contradiction avec ce qui a été convenu avec les autorité régionales, a ajouté le ministère. Il a rappelé qu'il avait envoyé une proposition détaillée aux autorités régionales pour offrir 145 postes d'emploi, 15 engagements de travail et 5 recrutements de techniciens sans compter les 60 postes d'emploi pour les diplômés du supérieur, prévus dans le cadre des contrats avec la société Al Kimia pour le projet de Om Alkhialette. Les recrutements n'ont pas été possibles en raison du refus des candidats de passer un test de niveau, lequel devait être effectué, le 20 mai, par des spécialistes qui se sont rendus sur place à cette fin. Le ministère a fait savoir qu'il s'attelle à la création d'une société chargée de la protection de l'environnement à Tataouine, afin de générer des postes d'emploi supplémentaires, impulser le secteur de l'énergie dans la région et inciter les promoteurs à investir dans les énergies renouvelables dans le Sud tunisien. Il est prévu, selon le ministère, de réaliser des projets à forte capacité d'embauche, à savoir les projets du gazoduc du Sud (2011-2012), de développement du gisement de Nouara (2012-2013) et de la génération d'électricité par l'énergie solaire à El Borma. Selon la même source, les offres d'emploi dans la région devraient progresser au cours de la prochaine période, surtout après l'accord sur la création de centres pour former les techniciens et la main-d'œuvre spécialisée dans le développement et l'exploitation des gisements pétrolifères ainsi que la création d'un fonds d'aide aux jeunes promoteurs pour financer leurs projets, moyennant des financements de l'ordre 1.800.000 dinars auxquels ont contribué les sociétés pétrolières.