Les organisations internationales sont déterminées à poursuivre leur action humanitaire jusqu'au départ du dernier déplacé, a affirmé, hier, le représentant du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) à Médenine. Les organisations internationales sont à pied d'œuvre à la frontière tuniso-libyenne de Ras Jedir pour fournir l'aide nécessaire aux réfugiés qui continuent d'affluer massivement vers le territoire tunisien, fuyant la guerre en Libye. Ces organisations interviennent pour soutenir les efforts de la Tunisie en matière d'encadrement et de prise en charge des réfugiés, empêchant la transformation de la situation sur les frontières en une crise humanitaire. Des camps ont été installés à Choucha et à El Ketef par divers intervenants dont, notamment, l'armée nationale, le HCR et la confédération internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge. Ces centres offrent aux déplacés nourriture et prise en charge médicale. Bien que la majorité des déplacés de différentes nationalité qui ont séjourné dans ces camps aient été rapatriés, les organisations internationales et le gouvernement tunisien se trouvent, encore, confrontés au refus des réfugiés somaliens, érythréens, ivoiriens, palestiniens et irakiens de quitter la Tunisie en raison de la situation sécuritaire précaire prévalant dans leurs pays. Le coordinateur de l'Union internationale des associations de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a souligné que les actions seront axées sur la prise en charge des familles libyennes à Médenine, Gabès et Tataouine, assurant la disposition d'intervenir au poste frontalier de Ras Jedir en cas de besoin.