Ils voulaient gagner, ils l'ont fait Stade olympique d'El Menzah. Beau temps. Pelouse en bon état. CSS bat ST par 2-1. Buts de Mansar (2') et Bergaoui (53') pour le CSS et Ayari (90') pour le ST. Arbitrage de M. Khaled Guizani Avertissements : Ben Salah et Bergaoui (CSS) ST : Jéridi, Hadj Messaoud, Ayari, Hosni, Yeken, Kouassi, Ba (Kouakou), Tej (Dridi), Msakni, Ben Ammar (Maâtoug), Selliti CSS : S. Rebaï, Youssofo, Gharbi, Rouid, Ben Salah, Bergaoui, Chellouf (Hammami), Maâloul, Mansar (Souma), Younès, Ogba (K. Rebaï) Les occasions : 10' : Ogba brûle la politesse à la défense stadiste mais se fait anticiper par Jéridi au moment de conclure. 12' : suite à un corner de Ayari, Yeken place une tête qui faillit faire mouche. 30' : le tir foudroyant d'Ogba est miraculeusement détourné en corner par Jéridi. 32' : Younès faillit doubler la mise n'eût été le réflexe du portier stadiste qui détourne la balle en corner du bout des doigts. 40' : le corner de Chellouf est mal repris de la tête par Rouid, pourtant face à la cage. 72' : Younès rate son lob et l'occasion de tripler la note. 89' : Hadj Messaoud sur corner faillit réduire le score n'eût été le réflexe du portier Rebaï. Meilleur joueur : Jéridi, le gardien du Stade, s'est encore une fois illustré. Auteur de nombreux arrêts, il a évité une lourde défaite à son équipe. En ces temps de crise au club du Bardo, il se comporte en véritable professionnel. Prestation de l'artibtre : Khaled Guizani a été juste moyen. Il n'a pas respecté la règle de l'avantage. Il était fréquemment en retard sur quelques actions litigieuses. Il a manqué également de coordination avec ses assistants. Curiosité : Nabil Kouki, l'entraîneur du CSS, est doublement heureux. Après avoir battu le ST, il a célébré ses noces hier soir. Nos meilleurs vœux de bonheur. Le match : Ce match est sincèrement à oublier par les Stadistes. Les joueurs de Liewig avaient la tête ailleurs et on les comprend. Ils ont essayé de faire de leur mieux même s'ils ont éprouvé les pires difficultés à se défaire de l'étau adverse. Les occasions étaient rares du côté stadiste. Et même quand Ayari a réduit le score, les jeux étaient faits. Le réveil du ST était tardif. La situation commence à inquiéter. L'équipe en est à sa troisième défaite consécutive après celles face à Gafsa et à l'Espérance. Seul un secours financier pourrait résoudre les problèmes du club. Sur le plan sportif, rien ne peut être reproché aux joueurs qui essayent de tenir le coup en dépit d'une situation très difficile. La balle est plus que jamais dans le camp des responsables. Une bonne organisation Le CSS a su profiter du malaise stadiste pour se refaire une santé. Les Sfaxiens étaient maîtres du terrain et ne se sont pas compliqué la tâche. Bien disposés sur le terrain, ils œuvraient par des passes courtes, en diagonale quelquefois pour chercher Ogba et Younès. Si le Nigérian a tiré son épingle du jeu en menant la vie dure aux Stadistes et en étant à l'origine du premier but du CSS, Younès a raté l'aubaine de tirer son épingle du jeu et peut-être la sympathie de recruteurs français présents à El Menzah. L'attaquant sfaxien a joué à sa guise et face à un adversaire autre que le ST, il aurait mis son équipe dans de beaux draps. Younès a intérêt à se serrer les coudes. Note : 5/10.