C'est l'histoire d'une rencontre, celle de deux jeunes breakdancers (Sabri Ghannem et Choueïb Brik) décidés à diffuser la culture hip-hop et à faire connaître en Tunisie et à l'étranger les breakdancers tunisiens. La création de l' association "Art Solution" en découle et voilà que le premier événement, autour et sur cette culture urbaine, est lancé. Cette manifestation, qui se tiendra les 2 et 3 juillet à l'Acropolium de Carthage, bénéficie du soutien du ministère de la Culture, de celui de la Jeunesse et des Sports (commissariat régional de Tunis), ainsi que de la collaboration de l'Institut français de coopération, du Goethe-Institut Tunisien, du British Council, des ambassades d'Espagne et des Pays-Bas, ainsi que de l'Institut Cervantès. Au programme, le premier jour, le "battle of the year" (Boty). "Créé en 1990 à Hanovre, le Boty est la manifestation de référence en matière de breakdance et de culture hip-hop qui s'installe pour la première fois en Tunisie. Nous présenterons au public des équipes de breakdancers (ou "crew") qui viendront de plusieurs pays et qui s'affronteront lors de cette qualification tunisienne pour décrocher une place pour la finale africaine (au Zimbabwe) qui ouvrira à l'équipe gagnante les portes de la finale mondiale (à Montpellier-France)", nous dit-on. Et que les meilleurs gagnent ! Le 3 juillet sera consacré à la «Barreka Battle» où les spectateurs verront les danseurs s'affronter lors de compétitions individuelles ou en groupe, sous le regard attentif d'un jury composé de stars mondiales du breakdance. D'autres formes de cultures urbaines seront, également, au rendez-vous. DJ Gamra sera de la partie et accompagnera les compétitions avec ses tables tournantes, pendant que MC Katybon et Shooter assureront l'ambiance. Les visiteurs auront l'occasion de faire connaissance avec les graffs de deux nouvelles figures du street art tunisien, Meen-one et SK-one. Au rendez-vous,également, le show Bionicologists de Ezra et LOS, deux des meilleurs représentants du beatbox français (l'imitation vocale d'une boîte à rythme de scratchs et de nombreux autres instruments). Alliant musicalité et interaction, ces artistes utilisent leurs corps comme un instrument de musique et créent de la matière sonore qu'ils multiplient et transforment à volonté, grâce à une machine unique, programmée pour eux. Ces deux jours de compétition seront suivis d'ateliers animés par des breakdancers reconnus dans leur discipline. Les travaux, fruits de ces jours de stage, seront immédiatement visibles. Le public est invité à découvrir les résultats du stage le mercredi 6 juillet à 19h00 à Mad'Art (Carthage).