Les agents et cadres de l'Agence tunisienne de coopération technique (Atct) ont observé, hier matin, un sit-in d'une heure au siège de l'agence et porté le brassard rouge pour revendiquer la mise en œuvre de l'ensemble des décisions convenues avec le ministère de tutelle le 23 février dernier et "qui ne sont toujours pas appliquées". Ces revendications consistent, notamment, en la révision de la prime du 13e mois conformément au statut de l'agence et l'intégration de 70% des majorations dans le salaire de base qui n'a pas augmenté depuis 2001. Des agents et cadres de l'Atct ont déclaré à l'agence TAP qu'ils attendent des "décisions concrètes au terme des concertations élargies sur la détérioration de leurs situation sociale", d'autant plus qu'ils ont bénéficié des "plus faibles augmentations de salaire au plan national lors des 3 dernières négociations sociales". Le secrétaire général du syndicat de base de l'Atct Belgacem Bahri a affirmé à la TAP que "la moyenne des augmentations salariales n'a pas dépassé 1,29 % depuis 2001». Il a annoncé que les cadres et agents de l'Atct entreront en grève illimitée à partir du 11 juillet s'ils n'obtiennent aucune réponse à leurs revendications après les sit-in d'hier et d'aujourd'hui. Pour le directeur général de l'Atct, Amor Jilani, qui dit "comprendre ces revendications et reconnaître leur légitimité", l'administration "favorise la voie du dialogue" et considère les sit-in et les grèves contraires à ce principe. "Nous examinons actuellement les revendications de nos cadres et agents en concertation avec l'autorité de tutelle, et nous poursuivrons le dialogue jusqu'à parvenir à une solution adéquate à ces problèmes», a-t-il assuré.