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Une action ciblée pour réussir les élections du 23 octobre Association tunisienne pour la démocratie : «Initiative nationale pour des élections fiables»
L'Association tunisienne pour la démocratie (ATD) a tenu, hier, à Tunis sa première conférence de presse qu'elle a consacrée à la présentation de «l'Initiative nationale pour des élections fiables» (Inef) et des actions conduites à ce jour pour réaliser cet objectif. M.Houcine Bali, secrétaire général de l'association, a annoncé, à cette occasion, que des structures régionales de l'Inef ont, d'ores et déjà, été créées et a exposé les résultats de deux sondages d'opinion qui ont porté sur le climat électoral post-révolution et sur la culture électorale des citoyens, sondages respectivement effectués auprès des représentants de certains partis politiques pour le premier et auprès des citoyens de différentes classes sociales pour le second. Le conférencier a, de prime abord, rappelé les principales vocations de l'ATD qui consistent à promouvoir les valeurs de la démocratie et ses pratiques, tout en assurant une observation objective et neutre du déroulement des élections. Dans ce même ordre d'idées, l'intervenant souligne que les deux sondages d'opinion précédemment cités ont été réalisés en vue de cerner les failles et les priorités en la matière, autant du côté des citoyens que de celui des partis. C'est à la lumière des constats établis que l'observation des élections et les formations appropriées ont été pensées et définies. La première étude qui vise à cerner les spécificités du milieu politique tunisien après la révolution du 14 janvier a été effectuée grâce à un sondage d'opinion réalisé du 30 avril au 9 mai 2011. Ce sondage a concerné un échantillon de partis politiques choisis selon leurs orientations et leur rayonnement à l'échelle nationale. Les principales questions abordées dans le cadre de ce sondage touchent notamment au maintien de la date des élections pour le 24 juillet, au degré de connaissance des partis de la législation électorale, au degré de confiance portée à l'Instance supérieure indépendante des élections. Les interrogés ont, également, été invités à s'exprimer sur le degré d'indépendance du pouvoir judiciaire et sur l'équité de la couverture médiatique de chacun des partis. La deuxième étude, dont le but était d'évaluer la culture et les connaissances électorales du citoyen tunisien, s'est, notamment, intéressée à l'évaluation du degré de connaissance du citoyen de la législation des élections. Les participants au sondage ont, notamment, été appelés à parler du rôle que devraient jouer les médias pour vulgariser cette loi. M.Bali a, enfin, présenté les résultats d'une analyse du contenu de certains médias audiovisuels de la place, le but étant d'évaluer la place accordée à chacun des partis dans ces espaces médiatiques, à savoir la télévision nationale, Hannibal TV, Nessma et Mosaïque FM. Cette observation a permis de constater une prédominance d'un certain nombre de partis connus, ce que le conférencier qualifie d'une atteinte à l'équité électorale et que certains partis interrogés, dont le Parti communiste des ouvriers tunisiens, le Congrès pour la République ou encore «Al Watan», qualifient d'exclusion médiatique voulue.