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La ville de Hama en sang
Syrie
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 08 - 2011

Une centaine de personnes ont été tuées hier et des dizaines d'autres blessées lors d'une vaste offensive de l'armée à Hama, ville rebelle du centre de la Syrie, pour "l'une des journées les plus sanglantes" depuis le début de la révolte mi-mars, selon des militants.
"Cent civils ont été tués hier à Hama par des tirs des forces de sécurité qui accompagnaient l'armée lorsqu'elle a pénétré en force dans la ville", a déclaré Abdel Karim Rihaoui, président de la Ligue syrienne de défense des droits de l'Homme (Lsddh).
Cinq personnes sont mortes à Homs (Centre) quand des habitants sont descendus dans la rue en soutien à Hama, située juste au nord. Et il y a eu trois morts dans la province d'Idleb (Nord-Ouest), a-t-il ajouté.
Ammar Qourabi, président de l'Organisation nationale des droits de l'Homme, a annoncé également que 19 personnes avaient été tuées à Deir Ezzor (Est), six à Harak (Sud) et une à Boukamal (Est).
Rami Abdel Rahmane, chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (Osdh), a aussi fait état de deux morts à Sourane, près de Hama, ce qui porte le bilan total à 136 morts. "C'est l'un des jours les plus sanglants" depuis le début de la révolte le 15 mars, a-t-il déclaré.
Pour le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, "une telle action contre des civils qui ont manifesté en masse et pacifiquement pendant plusieurs semaines n'a aucune justification" et ces attaques sont "d'autant plus choquantes qu'elles ont lieu à la veille" du Ramadan.
Son homologue allemand Guido Westerwelle a demandé au président Assad "de mettre immédiatement fin aux violences contre les manifestants pacifistes", le menaçant de nouvelles sanctions européennes.
"La Syrie est en sang", ont dénoncé les militants du site internet "Syrian Revolution 2011", moteur de la contestation, appelant à des "manifestations de représailles" hier à la sortie des mosquées après les "Tarawih", les prières nocturnes pendant le Ramadan qui commence dans la soirée.
Depuis le début de la contestation le 15 mars contre le régime de Bachar Al-Assad, la répression a fait quelque 2.000 morts, dont plus de 1.600 civils, selon des organisations de défense des droits de l'Homme.
"L'armée est entrée aux environs de 06h00 (04h00 heure de Tunis) à proximité de la mosquée al-Serjaoui et aux environs de la caserne", a raconté un habitant de Hama, à 210 km au nord de Damas, tandis que plusieurs témoins ont signalé la présence de chars et de véhicules blindés.
L'agence officielle Sana, qui impute depuis le début les troubles à des bandes armées, a annoncé que deux militaires avaient été tués "par des groupes armés à Hama", qui ont "incendié des postes de police" et ont "dressé des barrages dans les rues".
L'agence cite également un habitant non identifié: "Des dizaines d'hommes organisés en bandes armées sont actuellement postés sur les toits des principaux bâtiments de la ville, ils ont des fusils mitrailleurs et ils effraient la population en tirant sans arrêt".
Le pouvoir tente depuis plusieurs semaines de soumettre Hama, théâtre d'immenses manifestations contre le pouvoir, qui ont réuni, selon l'Osdh, plus de 500.000 personnes le vendredi depuis début juillet.
Cette ville est déjà un symbole de la lutte contre le régime en Syrie depuis la terrible répression en 1982 d'une révolte du mouvement interdit des Frères musulmans contre le président Hafez Al-Assad, père de Bachar, qui avait fait 20.000 morts.
A Deir Ezzor, 19 personnes ont été tuées par balles par des snipers "postés sur les toits", la plupart touchées "à la tête et à la poitrine", selon la Ligue syrienne des droits de l'Homme. Selon Sana, "un colonel et deux soldats ont été tués par des hommes armés" dans cette ville devenue l'un des principaux foyers de la contestation.
Au moins 50.000 personnes avaient défilé vendredi à Deir Ezzor pour réclamer la chute du régime, puis 300.000 avaient participé aux funérailles de civils tués au cours de rassemblement précédents, selon l'Osdh.
Dans la région de Damas, l'armée a lancé hier une attaque sur la ville de Mouadhamiya, selon l'OSDH. Des chars bouclent les entrées sud, est et ouest de la ville, a indiqué M. Abdel Rahmane, tandis que la Ligue syrienne des droits de l'Homme évoquait plus de 300 personnes dans cette ville, privée d'électricité et de moyens de communication.
En signe des protestation, des habitants ont bloqué en plusieurs endroits l'autoroute reliant Alep (Nord) à la capitale.


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