Le parti "El Majd" a dénoncé ce qu'il considère comme "un traitement négatif des affaires en justice des symboles de la corruption" et le non respect des principes de la révolution. Il a qualifié de "provocation" le départ de Saïda Agrebi du territoire national et la libération de "grands symboles de la corruption" devant "un mutisme terrifiant du gouvernement de transition". Dans un communiqué diffusé samedi, le parti "El Majd" appelle à prolonger la détention des symboles de la corruption jusqu'à l'élection d'une Assemblée constituante qui prendra en charge l'application des principes de la justice transitionnelle". Il a appelé le gouvernement de transition à veiller à la préservation des archives et à ne pas consacrer l'impunité. Il a, par ailleurs, recommandé la révision du dernier mouvement annuel dans le corps des magistrats après des consultations avec les représentants des magistrats, et l'assainissement du corps des magistrats, par un renforcement de sa réelle indépendance pour qu'il puisse répondre aux exigences de la révolution et instaurer la justice. Le parti a également exprimé son refus de poursuivre les pratiques de "népotisme dans la nomination des ambassadeurs" lors du dernier mouvement, appelant à réexaminer cette question avec les membres du corps diplomatique et leurs représentants au sein du syndicat du ministère des Affaires étrangères ainsi qu'à l'ouverture d'un débat national sur les priorités de la diplomatie tunisienne après la révolution.