Adel Daâdaâ est le futur président du CSHL Après l'ESS et le ST, le CSHL a été touché par la violence qui fait tache d'huile dans notre football qui ne nous est pas tombée du ciel et dont les responsables ont un nom et un prénom. En effet, au cours de la dernière assemblée générale extraordinaire, la violence a fait une apparition très remarquée : pseudo-supporters, vigiles et bandits ont imposé leur loi. Qui a fait appel à eux? Des malabars travaillant dans une célèbre boîte de nuit gardent la porte et filtrent les gens sous la responsabilité de Mongi Bhar (et qui ont disparu quand celui-ci a quitté les lieux ) : voilà qui est choquant et qui en dit long sur la difficulté de nos dirigeants à quitter leurs chaises. Lamentable! C'est que la stratégie de certains postulants à la présidence des clubs de la Ligue 1 et 2 est le chaos et la terreur. Aujourd'hui, dans cette période post-révolutionnaire, la sécurité fait défaut dans ces assemblées générales. Sentant le danger, Mongi Bhar a préféré quitter les lieux pour éviter le pire. Ainsi, après la «fuite» de Bhar, l'assemblée générale extraordinaire s'est déroulée normalement. Adel Daâdaâ : consensus Après avoir — enfin — publiquement annoncé son retrait de la présidence du Club Sportif d'Hammam-Lif, Mongi Bhar a ouvert la voie au candidat numéro 1 Adel Daâdaâ. Ce sera l'homme fort du CSHL dans les années à venir. L'homme fort mais pas l'homme-providence comme ils se présentent tous. Du moins nous l'espérons. Interrogé, Adel Daâdaâ nous a confié : «Je suis très déçu par le comportement de Mongi Bhar qui a fait appel à des énergumènes de la sorte à une assemblée générale du CSHL. C'est désolant. J'avais pour intention de l'honorer pour services rendus au club, mais il a préféré sortir par la petite porte. Sur un autre plan, nous voici face à des soucis après le refus de la Fifa de prolonger la période des transferts, c'est une course contre la montre pour recruter des joueurs susceptibles de renforcer le club».