Un espace de dialogue a été organisé, hier, à la Maison du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), autour du 17e point du programme présidentiel "La recherche scientifique et technologique, pilier de la nouvelle économie". Au cours de cette rencontre, l'accent a été mis sur la nécessité d'un meilleur encadrement des chercheurs, la révision des incitations financières qui leur sont accordées et l'actualisation des lois et des législations réglementant le secteur de la recherche conformément aux mutations internationales dans le domaine. Des participants ont évoqué la question de l'absence d'échange entre le système de recherche scientifique et les entreprises, en raison, notamment, de la nature du tissu économique composé, pour une grande proportion, de petites et moyennes entreprises familiales n'ayant pas la capacité de développer des activités de recherche, d'acquérir des brevets ou de valoriser les résultats de la recherche. Plusieurs universitaires et chercheurs ont souligné, à cette occasion, l'importance de consolider les liens entre les laboratoires de recherche et les entreprises et de réfléchir à la mise en place de mécanismes de valorisation de la recherche nationale, au service des priorités du développement. Un intervenant a évoqué le financement de la recherche qui est appelé à être consolidé tout en suggérant de s'inspirer des expériences des pays développés dans le domaine. M. Refaât Chaâbouni, secrétaire d'Etat chargé de la Recherche scientifique, a mis l'accent sur le souci continu d'améliorer le rendement du secteur de la recherche scientifique, en raison de son importance dans la consolidation du développement économique et social. Il a rappelé, à ce propos, les réformes décidées, au cours des dernières années, afin de promouvoir le niveau scientifique des diplômés de l'enseignement supérieur, améliorer leur employabilité et adapter les programmes de formation aux besoins des entreprises.