Les employés de la Société régionale de transport de Gabès (Srtg) ont observé, hier, un sit-in pour protester contre la détention, la nuit dernière, de six bus de la société, par un groupe de manifestants dans la zone industrielle de la région. Les bus transportaient les ouvriers des unités du Groupe chimique tunisien (CGT) vers leur lieu de travail. Ce mouvement de protestation a porté préjudice aux intérêts des citoyens qui n'ont pas pu rejoindre leur poste. Joint au téléphone par le correspondant de l'agence TAP, le président-directeur général de la Srtg a démenti l'information selon laquelle les employés de la société sont entrés en grève ouverte. Un groupe de jeunes de la localité Chatt Essalem ont observé, lundi, un sit-in dans la zone industrielle de Gabès, appelant, notamment, à lutter contre la pollution provenant de la station d'assainissement de Gabès et à créer des postes d'emploi au profit des jeunes de la localité. Rassurés par le gouverneur de la région qui s'est engagé à prendre les mesures nécessaires pour améliorer la situation environnementale de la localité Chatt Essalem et trouver des postes de travail à plusieurs demandeurs d'emploi, les manifestants ont décidé de lever le sit-in. La poursuite du sit-in aurait perturbé, de nouveau, l'activité du GCT. Le travail a repris, partiellement, au cours des derniers jours au sein du groupe après un arrêt de travail de près d'un mois.