Rien n'est au clair au CSS, avec la succession de problèmes qui entravent la marche du club. C'est toujours le flou qui continue à assombrir l'ambiance parmi les «Noir et Blanc», suite à l'absence totale de candidatures pour la succession du bureau directeur sortant. Aucune candidature pour le poste de président en particulier n'a, en effet, été enregistrée mardi dernier, à l'expiration du second délai fixé pour le dépôt des demandes. De ce fait, le report de l'assemblée générale élective, prévue samedi prochain, est devenu inéluctable, avec l'espoir que le haut comité de soutien, l'instance suprême du club, trouve sous peu une solution à ce problème de succession, devenu épineux. Une réunion de cette instance est prévue ce soir pour débattre aussi d'une autre question, non moins importante, concernant le recrutement d'un entraîneur qui prendra en main les destinées techniques de l'équipe première. Certes, Fathi Dergaâ assure pour le moment l'intérim, avec le dévouement qu'on lui connaît, mais le provisoire ne devrait point perdurer. L'ensemble a besoin d'un technicien qui le prend en charge, pour préparer l'avenir, selon ses propres conceptions. Et puis, Dergaâ ne peut continuer à travailler sur deux fronts, ceux des «espoirs» et des «seniors», d'autant que l'entame de la saison pour la catégorie des espoirs pointe à l'horizon, précisément dans deux semaines. Aussi, a-t-il prévenu les responsables, ou du moins ceux qui continuent à assumer leurs responsabilités, et ils se font de plus en plus rares, qu'il compte consacrer tout son temps, à partir de lundi prochain, à la préparation de son équipe, avec laquelle il a remporté le titre pour la seconde saison consécutive. Nouvel entraîneur : l'imbroglio Selon le porte-parole officiel du club, Imed M'seddi, il revient dans les circonstances que traverse le club à la commission consultative, émanant du haut comité de soutien, de trancher la question de l'entraîneur principal. Faut-il préciser à cet égard que trois candidats au poste sont à présent inscrits. Tous trois partent à chances égales, nous a précisé le porte-parole du club. Comme quoi, le nom de l'Allemand, Rinhard Stumpf, annoncé ces derniers jours comme le virtuel entraîneur, est pour le moment concurrencé par deux entraîneurs de nationalités française et portugaise. Ce sont les fonds qui manquent D'autres sujets alimentent la chronique locale ces derniers jours, comme la fugue, devenue rituelle, du joueur ghanéen, Maman Yussofo, ou encore le cas du joueur Chemseddine Dhaouadi que la commission des litiges relevant de la FTF tarde à trancher. Cela sans compter les problèmes financiers qui opposent le club avec d'autres partenaires africains, relatifs aux transactions des joueurs Lélo M'bélé et Opoko. Ceux-ci constituent en fait le principal élément qui entrave la bonne marche du clubs eu égard à son impact sur l'équilibre financier de sa trésorerie.