L'EST s'apprête à entrer de plain-pied dans l'aire de l'élection... L'Assemblée générale extraordinaire de l'Espérance Sportive de Tunis s'est tenue dans l'après-midi du jeudi 8 septembre. Lors de cette grande messe "sang et or", le nouveau statut de l'association a été adopté à l'unanimité. Par ailleurs, l'assemblée générale ordinaire a été fixée au 24 septembre prochain et l'assemblée générale élective au 25 septembre. Cela dit, l'A.G.E. a connu l'adoption à l'unanimité du nouveau statut, contre une seule abstention. Notons enfin qu'une commission électorale indépendante a été chargée par le bureau directeur de préparer les assises de la prochaine assemblée générale élective. Lors de son intervention, M. Hamdi Meddeb, président de l'EST, a retracé les grandes lignes de l'ambitieux projet "Espérance à l'horizon 2019", sachant qu'en tant que club locomotif du football tunisien, l'Espérance se doit de montrer toujours l'exemple. Un travail collégial Les nouveaux mécanismes de gestion internes du club, l'orientation que prendra le club de Bab Souika, les ambitions à court et moyen terme ont été au centre des débats et de l'allocution du président, du doyen et du plus titré des clubs tunisiens : "Au niveau local, l'important n'est pas seulement d'atteindre le sommet mais de s'y maintenir. Je pense que nous sommes en passe d'atteindre graduellement nos objectifs, alors que nos résultats sur la scène en disent long sur la perspicacité de notre démarche. Maintenant, volet objectifs, il ne fait pas de doutes que la Ligue des champions retient l'intérêt de tous les puristes "sang et or". L'appétit vient en mangeant et nous ne devons aucunement nous reposer sur nos lauriers. Brandir un sacre local, c'est motivant et valorisant, mais l'EST se doit aussi de briller sur la scène africaine et remporter la reine des compétitions continentales. C'est le destin d'un club de la trempe de l'Espérance qui se doit d'être à l'avant-garde des mutations que connaîssent notre pays et notre sport roi en particulier. Vous savez, de tout temps, l'Espérance, à l'instar des autres clubs, a toujours été dirigée de manière unilatérale. Cela dit, faire cavalier seul ne veut pas dire s'accaparer les rênes du club, sachant que nous travaillons en parfaite osmose avec le reste de la famille "sang et or". Maintenant, de point de vue institutionnel, les choses vont naturellement évoluer vers la collégialité. La cooptation n'a plus lieu d'être. L'EST est une institution qui doit toujours regarder de l'avant et épouser l'air du temps". Une nouvelle page se tourne à l'EST, le recours aux urnes étant devenu inéluctable pour désigner un noyau de dirigeants appelés à accompagner la marche de l'association vers plus de titres et plus de réalisations.