L'Association du cinéma Euro arabe organsisera, du 15 au 18 septembre 2011, à la salle du cinéma ''la Clef'' à Paris, une programmation sur le ''Printemps du cinéma arabe'' autour d'une sélection de films en provenance de Tunisie, Egypte, Syrie, Maroc, Yémen et de pays du Golfe. Plus de 50 films fictions, documentaires, courts et longs métrages tournés pendant les derniers soulèvements arabes seront à l'affiche. La manifestation s'ouvre sur une génération de cinéastes arabes assoiffée de liberté qui avait su défier la censure et développer des moyens d'autoproduction, loin de toute interdiction, pour inventer son langage. Coté programmation, le bal s'ouvrira avec une série de films réalisés en 2010 et 2011 tels que ''Le bouchon'' de Aicha Al Muqla (Bahrein), ''Beyrouth: vérités, mensonges et vidéos'' de Mai Masri (Palestine), ''Histoire d'une révolution'' de Nagy Ismaïl (Egypte) et ''Attention'' de Akram Agha (Syrie). La Tunisie sera présente à l'ouverture avec ''Sans Plomb'' de Sami Tlili (court métrage) et ''Noce d'été'', un long métrage de Mokhtar Ladjimi. La soirée de clôture verra la présentation du film ''Et maintenant on va où ? ''de Nadine Labaki (Liban) et d'un concert de la chanteuse tunisienne Abir Nasraoui accompagnée de plusieurs instrumentistes tunisiens et français. Les films tunisiens programmés sont ''Vivre'' de Walid Tayaa, ''Tiraillement'' de Najwa Limam Slama, ''Regueb'' de Makram Ayari et Emile Flamant,''Le Mur'' de Rafik et Aymen Omrani, ''Vibrations'' de Farah Khadhar, ''Laïcité Inch'Allah'' de Nadia El Fani, ''Condamnations'' de Walid Mattar et ''Après le 14 janvier'' de Donia Fekih. Les cinéphiles pourront également regarder d'autres films sur les révolutions arabes dont ''La longue nuit'' de Hatem Ali et ''Je suis celle qui porte des fleurs vers sa tombe'' de Hala Abdallah et Ammar El Beik (Syrie), ''Femmes du Caire'' de Yousry Nasrallah (Egypte) et ''18 jours au cœur de la révolution égyptienne'' de Mirit Mikhail et Farid Ismaïl (Egypte) et ''Slingshot Hip Hop'' de Jackie Salloum (Palestine), ainsi que ''La Danse Orientale'' de Smai Amine'' (Maroc) et ''La caméra de Maher'' de Mansour Albadran (Arabie Saoudite)