A l'initiative de 13 organisations et associations, une coalition nationale pour la suppression de la peine de mort vient de voir le jour. Les initiateurs formant cette coalition sont : Amnesty International (Tunisie), la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l'Homme (Ltdh) l'Institut arabe des droits de l'Homme (Iadh), l'Association tunisienne des femmes démocrates (Atfd), l'Association des femmes tunisiennes pour la recherche pour le développement (Aftrd), le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), la Fédération tunisienne des clubs de cinéma (Ftcc), la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt), l'Association tunisienne des jeunes avocats (Atja), l'Association de conscience politique (ACP), l'Association tunisienne de réhabilitation des prisonniers et de suivi des prisons (Atrpsp), l'Organisation tunisienne de lutte contre la torture (Otct) et le Conseil national des libertés de Tunisie (Cnlt). Lors d'une conférence de presse organisée hier, à la maison de la culture Ibn Rachiq, la coalition a exposé ses principes conducteurs et son programme d'action. Il en ressort que la coalition a été fondée le 14 juin 2007 par 7 associations. Le but des initiateurs consiste en la mise en œuvre d'un large mouvement au niveau national en vue de militer pour la suppression de la peine de mort. De même, la coalition participera aux campagnes internationale et régionales pour l'abolition de la peine capitale. La coalition est dirigée par un conseil d'administration formé de deux représentants par organisation membre, lequel désigne une direction de 9 membres. Il est à noter que la coalition a eu depuis 2007 plusieurs initiatives dont des pétitions adressées au Chef de l'Etat, au président de la Chambre des députés et au ministre de la Justice sous l'ancien régime. Enfin, à l'occasion de la campagne électorale en vue de la Constituante, la coalition organisera plusieurs activités afin de sensibiliser les candidats des diverses listes pour qu'ils prennent l'initiative d'ajouter dans leur programme l'abolition de la peine de mort. Le but étant de créer un courant d'idées favorable à cette cause au sein de l'opinion publique tunisienne actuellement réfractaire.