Sans être définitivement closes, les listes électorales se prêtent à une première lecture statistique… • 1.428 listes officielles au 28 septembre • 787 listes partisanes contre 587 listes indépendantes et 54 coalitions • 292 femmes têtes de liste • 1.0937 candidats à l'Assemblée nationale constituante dont 25% ont entre 23 et 30 ans et 55% entre 30 et 50 ans. • Moins de dix partis sont présents dans toutes les circonscriptions A deux jours de la campagne et en attendant leur affichage, les listes électorales ne sont pas closes. «Il faudra attendre les résultats des derniers recours en justice des listes refusées par l'Isie pour que les chiffres soient définitifs et les listes officiellement publiées», assure M. Arbi Chouikha, chargé des médias et de la communication au sein de l'Isie. Se rapprochant au fil des jours du nombre et de la physionomie définitive des listes, le total actuel disponible du côté des services statistiques de l'Instance n'en autorise pas moins cette toute première lecture. Ils sont, à ce jour, 10.937 candidats répartis sur 1.428 listes qui, compte tenu du critère de la parité, comptent autant de femmes que d'hommes. Le découpage par tranche d'âge fait ressortir une présence des jeunes âgés entre 23 et 30 ans à proportion de 25%, puisque 2.597 candidats ont moins de trente ans. Fidèle au poste avec 6.057 candidats à la Constituante, la catégorie des 30-50 ans représente quant à elle 55% du total des candidats, contre seulement 20% des 50-70 ans et plus… Un grain de femmes et un soupçon de coalitions Au nombre de 1.428, le total actuel des listes se répartit quant à lui en 787 listes partisanes et 587 listes indépendantes qui atteignent ainsi 41% du total des listes. Seules 54 listes représentent des coalitions, soit près de 4%. Le critère de la parité n'ayant eu qu'un faible impact sur la présence des femmes en tête de liste, elles ne sont en définitive que 292, soit un peu plus de 20%. Le plus grand nombre de listes est enregistré par la circonscription électorale de l'Ariana qui en compte 95, contre 82 listes pour Tunis 1 et 85 pour Tunis 2. Au-delà des chiffres, deux premiers constats se profilent : le raz-de-marée des listes indépendantes et le repli de plus de cent partis sur la place, puisqu'ils ne seraient en définitive que moins d'une dizaine à être présents sur l'ensemble des circonscriptions.