"Sans l'aide tunisienne notre révolution aurait échoué", a déclaré à Tunis le vice-président du Conseil national de transition (CNT) Abdelhafidh Al Ghouga. Au cours d'une séance de travail avec le ministre de la Santé publique, M.Slaheddine Sellami, tenue vendredi à Tunis, le responsable libyen a ajouté que "la Tunisie a été le premier pays à fournir de l'aide à la Libye dans tous les domaines et à soutenir le moral des rebelles". M. Al Ghouga a fait observer que la rude épreuve que traverse encore aujourd'hui le peuple libyen, a réaffirmé la solidité des liens entre les deux peuples, rappelant que durant la révolution, les Tunisiens ont accueilli les familles libyennes chez eux. Le vice-président du CNT visite la Tunisie à la tête d'une délégation de haut niveau qui se rendra au chevet des patients libyens admis dans les hôpitaux tunisiens. La délégation libyenne examinera aussi avec les autorités tunisiennes, les modalités de règlement des frais de soins des patients libyens estimés à plus de 18 millions de dinars. De son côté, le ministre de la Santé a mis l'accent sur la disposition du département à continuer à fournir le soutien nécessaire à la Libye. Actuellement 2200 Libyens sont admis dans les hôpitaux tunisiens (publics et privés). Depuis le début de la révolution en Libye, le 17 février 2011, pas moins de 8 mille Libyens ont été hospitalisés en Tunisie.
