Le Théâtre municipal de Tunis vient de révéler son programme du mois de novembre. Musique et théâtre sont au rendez-vous dans le but de créer une animation culturelle dans la capitale. Une reprise très attendue par les fidèles de cet espace. Malgré le manque de moyens, la direction du théâtre municipal a tenu à ouvrir ses portes aux artistes et au public en lui offrant une programmation éclectique. Le démarrage aura lieu aujourd'hui, avec un spectacle de chant et de danse flamenco organisé par l'Institut Cervantes en partenariat avec la Municipalité de Tunis à l'occasion de la Journée internationale du flamenco. Zied Gharsa et son orchestre rencontreront leurs fans, le 18 novembre, au cours d'un concert intitulé «Machmoum el Fell», à l'initiative de l'Ordre national des avocats tunisiens. D'autre part, le spectacle de clôture de la 7e édition de «Saveurs et savoirs du sud» du groupe italien «I percusionisti», accompagné du musicien Brahim Bahloul, se tiendra le 20 novembre. Ce soir, du flamenco Le théâtre est présent avec la pièce Monologue, texte et mise en scène de Hatem Belhaj, avec Foued Litayem et Hatem Belhaj, dont la première représentation aura lieu le 24 novembre. Un concert de Soulamia, «Rayahin», sous la direction de Abdallah Dhaouadi, est également prévu le 26 novembre. Le lendemain, l'Institut culturel italien, en partenariat avec la municipalité de Tunis, propose des morceaux choisis d'opérettes. Ce programme n'est pas définitif. Il est susceptible d'être l'objet d'éventuelles modifications. Pour en revenir au spectacle de chant et de danse flamenco intitulé «Ahora!», de ce soir, disons qu'il a été conçu d'après l'idée originale, la chorégraphie et la direction artistique de Rosario Toledo et que la musique est signée Miguel Iglesias. Le point de départ de «Ahora!» est l'interprétation faite par Antonio Mariena et Pepe Machena du flamenco à l'Université de Séville entre 1969 et 1972. Cette expression est menée par trois artistes contemporains : Rosario Toledo (baille), José Valencia (chant) et Miguel Iglesias (guitare), qui, à travers leurs instruments, mettent en relief leur relation et leur point d'union avec le plus primitif de cet art, le flamenco, en explorant son passé et son présent. A partir de ces démonstrations, l'auteur élabore une mise en scène simple composée de trois tableaux où, au fur et à mesure, le spectacle se développe sous forme de chorégraphies : «palos» et «toques», sa façon de transmettre le flamenco aujourd'hui.