• Les régions intérieures ont attiré plus de la moitié du total des investissements agricoles Selon les derniers chiffres rendus publics par l'Agence de promotion de l'investissement agricole (Apia), les investissements du type B et C ont atteint, jusqu'à la fin du mois de septembre 2011, un montant égal à 266.8 MD. Il est à noter que ces statistiques ne comptent pas un volume additionnel d'investissement approuvé par le comité national d'octroi d'avantages tenu le 5 octobre dernier et qui s'élève à 24.5 MD. L'Apia note que le volume des investissements déclarés pour la même période s'élève à 431.1 MD contre 607.3 MD durant la même période de 2010, ce qui se traduit par une baisse estimée à 29 %. Les investissements approuvés ont permis la création de 3.489 postes d'emploi fixes dont 136 pour les diplômés du supérieur, contre 3.631 postes durant la même période de 2010 et dont 146 postes ont été consacrés aux diplômés du supérieur. Plusieurs gouvernorats ont occupé les premières places dont notamment Sidi Bouzid (24.3 MD), Mahdia (22.2 MD), Monastir (22.2 MD), Kasserine (19.2 MD), Sfax (17 MD), Bizerte (16.5 MD), Béja (14.5 MD). Toutes ces régions ont pu attirer plus de la moitié de l'investissement total du pays. Selon des études effectuées par l'Apia, plusieurs régions ont connu une importante évolution des investissements agricoles, à savoir les gouvernorats de Sousse (+481 %), Jendouba (+87 %), Mahdia (+70), Sfax (+62 %), Bizerte (36 %), Monastir (+31). Une analyse par branche d'activité montre que les activités agricoles ont baissé de 10 %, et ce, entre janvier et septembre 2011, alors que les activités de pêche ont progressé de 38.8 %. Au plus haut du palmarès se place l'élevage des espèces maritimes avec une hausse de 128 %. Les services agricoles comptent parmi les activités en baisse avec - 32,6 %. Les statistiques avancées par l'Apia montrent que le comité national d'octroi d'avantages avait approuvé, jusqu'à la fin du mois de septembre 2011, 86 crédits fonciers pour une valeur totale s'élevant à 5.7 MD contre 86 crédits durant la même période une année auparavant et dont le montant s'élève à 5.3 MD. Ces crédits vont permettre l'intégration de 1.093 hectares de terres agricoles dans le circuit économique du pays. Ils vont, par ailleurs, permettre à 86 jeunes d'entreprendre des projets pour leur propre compte. Pour ce qui est des investissements agricoles à participation étrangère, ils ont enregistré une évolution pour atteindre 5.1 MD contre seulement 0.6 MD durant la même période de 2010, soit une évolution importante de 786 %. Ces investissements étrangers supplémentaires représentent des extensions de projets déjà existants.