La troisième édition du Festival du film tunisien à Paris se tient du 25 au 27 novembre. Organisée par l'Association ‘'Jeunes Tunisiens'', la manifestation se veut un véritable relais pour la promotion, la diffusion et la production de films tunisiens. Ce festival, où seront primés des films, des réalisateurs et des techniciens, est doté des prix de la meilleure image, du meilleur son, du meilleur montage et du meilleur décor. Parmi les nouveautés de cette édition, figure un concours de scénario. Ainsi, un jury de professionnels décernera le prix du meilleur scénario de court métrage qui consiste en un préachat du film par France Télévisions pour une diffusion sur France 3. Quatre films ont été sélectionnés, à savoir Au nom du père de Lotfi Achour et Natacha de Pontcharra, Depuis Oulysse de Leyla Bouzid, Peau de colle de Kaouther Ben Hnia et Précipice de Nadia Touijer. L'ouverture a été marquée hier, par la projection des films Séparations de Fethi Saïdi et Les palmiers blessés de Abdellatif Ben Ammar. La compétition Courts métrages sera répartie sur deux jours (aujourd'hui et demain) avec à l'affiche plus de dix films dont Vivre de Walid Tayaâ, Vers le nord de Youssef Chebbi, Soubresauts de Leïla Bouzid, L'héritage du menuisier de Mohamed Ben Smail, La complainte du poisson rouge de Oubeyd Allah Ayari, Le pont de Ali Hassouna, Linge sale de Malik Amara , Le peuple de Frankenstein de Imed Aissaoui et Condamnations de Walid Mattar. Une séance Documentaires est prévue aujourd'hui, avec au programme Rossini Palace de Kamel Laaridhi, SOS de Karim Belhaj et La caravane de l'Erg de Hazem Berrabah. La cérémonie de clôture sera marquée par la remise des prix et la projection du court métrage primé par le Jury, outre la projection du long métrage Fin décembre de Moez Kamoun. L'Association ‘'Jeunes Tunisiens'' est née de la volonté d'un groupe de personnes ayant un lien très étroit avec la Tunisie. Depuis 2007, cette association œuvre à promouvoir et à encourager le développement et l'exportation du produit culturel tunisien à travers l'organisation d'événements culturels tels que le Festival du film tunisien à Paris, des expositions, des concerts et des pièces de théâtre.