Dans le sillage de la soirée du Comar d'or qui s'est déroulée samedi dernier au Théâtre municipal, la richesse de l'actualité nationale dans le pays nous a amenés à reporter à aujourd'hui et en détail la couverture intégrale de ce bel événement culturel et même d'omettre d'exprimer nos félicitations à notre ami et collègue Soufiane Ben Farhat, Prix Découverte 2010 pour son livre Le regard du loup. L'honneur qu'il vient de recevoir nous comble de joie et, par ricochet, rejaillit sur la grande famille de La Presse. Félicitations, Soufiane. Avant la lecture du palmarès 2010 (voir La Presse du dimanche 25 avril 2010), le Comar d'or a tenu à rendre un hommage mérité à celle qui fut une de nos plus célèbres vedettes de la chanson, prématurément disparue voilà déjà vingt ans. Il s'agit de la grande Oulaya, présente à travers la voix de sa fille, Lamia Annabi. Elle a interprété «Je ne cherche ni l'or ni l'argent», Dhalamouni et enfin les deux chefs-d'œuvre qui ont fait sa gloire et tissé sa légende : Alli gara de l'Egyptien Helmi Bakr et «La Sahira» (la magicienne) du grand poète Jaâfar Majed. La soirée s'est achevée avec un concert d'anthologie présenté par un artiste de talent, Noureddine Ben Aïcha, qui mérite d'être porté aux nues et loué. Ayant véritablement l'étoffe de quelqu'un d'exceptionnel, il a ravi, séduit et ébloui une assistance, d'emblée, gagnée à la cause de sa voix. Dès l'entame, il s'est attaqué aux mouachahat et dawr de Abdelwahab avec Ahib achoufak et Hasadouni. Il a également chanté du Abdelmottalib avec Bassaâb ala rouhi. Ali Ouertani était également de la partie avec deux textes poétiques composés et interprétés par Noureddine Ben Aïcha : Taâm el malam soccar (des remontrances au goût exquis du miel) et Achouf khayalek fel massa (c'est la nuit que surgit ton ombre). Dans un clin d'œil à Mohamed Jamoussi dont nous fêtons cette année le centenaire de la naissance, Noureddine Ben Aïcha a chanté Ellil, ah ya lil (la nuit) et Allah maâna (que le Seigneur soit avec nous). Demain, mardi 27 avril, et à partir de 18h00, le public est invité à une rencontre avec les lauréats du Comar d'Or 2010 qui aura lieu à l'espace Com'Art, au siège social des Assurances Comar. On y reviendra. Les lauréats Voici donc le palmarès de la 14e édition du Comar d'or‑: Romans en langue française Prix mention spéciale 2010 : Les années de la honte, de Mohamed Bouamoud Prix Découverte 2010 : Le regard du loup, de Soufiane Ben Farhat Prix spécial du jury 2010 : L'heure du cru, de Azza Filali Comar d'or 2010 : Le transfert des cendres, de Fawzi Mellah Romans en langue arabe Prix mention spéciale 2010 : Des êtres ailés, de Hassan Nasr en ex æquo avec Marwan au pays des elfes, de Amor Ben Salem Prix découverte 2010 : L'exode vers l'Est, de Ahmed Salmi Prix spécial du jury : Les cendres de la vie, de Hassouna Mosbahi Comar d'or 2010 : Des détails insignifiants, de Noureddine Aloui De plus amples informations vous seront livrées dans notre édition du mardi 27 avril 2010.