«L'agression, hier, contre les magistrats du Tribunal de première instance de Jendouba vise à exercer une pression sur le pouvoir judiciaire, à influencer les décisions des magistrats, à troubler leur travail et à entraver le processus de transition démocratique», a indiqué le syndicat des magistrats tunisiens (SMT), dans une déclaration rendue publique hier. Le syndicat condamne «ces agressions qui portent atteinte à la réputation, à la dignité et à la sécurité personnelle des magistrats», rappelant sa position de principe en faveur de «l'accélération de la mise en place d'un organe de sécurité spécifique aux tribunaux et placé sous la tutelle du procureur de la République». Hier matin, des agents de sécurité intérieure dans le gouverorat de Jendouba ont organisé une manifestation de protestation devant le siège du Tribunal de première instance de Jendouba appelant à «assainir le corps des magistrats» et à «protéger l'agent de sécurité dans l'exercice de ses fonctions».