Lors de l'assemblée générale élective, les clubs ont réélu le président sortant pour un autre mandat Sadok Kouka a été réélu à la tête de la Fédération tunisienne de kyokushinkai-karaté lors de l'assemblée générale élective de la fédération tenue hier à Hammam-Sousse. La seule liste en course conduite par le président sortant a récolté 29 voix. La liste de Sadok Kouka est composée de Hatem Ben Slimène, Ali Bel Hassen, Ali Chaâbane, Hassène Boujezza et Sondos Chtioui. «Depuis la création de la fédération, nous avons déployé beaucoup d'efforts pour vulgariser ce sport martial. Il est bien de souligner que lors de la saison 2006, nous avions eu 1.760 licenciés mais que de chemin nous avons réussi à parcourir, en parvenant à avoir 3.191 en 2010, ce qui démontre que le bureau fédéral sortant avec les clubs et le staff technique ont été à la hauteur pour faire émerger ce sport à l'échelle arabe et internationale. Mais notre problème réside dans le budget qui ne fait pas honneur à notre fédération. La tutelle n'a cessé de nous décourager en nous donnant un budget dérisoire. Dernièrement, lors de notre titre arabe remporté haut la main, la tutelle n'a pas honoré nos athlètes et n'a pas eu même l'opportunité de nous remercier de ce titre venu après la révolution», a souligné Sadok Kouka. Hammami : ébloui par les résultats Le Cnot a été représenté par Mahmoud Hammami qui a été présent à cette assemblée générale élective. Sa présence a donné une grande dimension à ce rendez-vous. «Je suis ébloui par le débat des intervenants et par les résultats des différentes équipes nationales. Le fait de voir notre équipe de Tunisie dominer ces championnats arabes et les opens internationaux illustre bien que ce sport mérite bien une place d'honneur. Il est aussi inadmissible que nos champions arabes ne soient pas honorés. Je vais saisir le Cnot et la tutelle pour que cette fédération ait plus de garanties financières. Il est aussi inadmissible de ne pas donner à Sadok Kouka l'image d'un champion du monde comme Mohamed Gammoudi. Il a eu le mérite d'être champion du monde, entraîneur et président de la fédération», a conclu Mahmoud Hammami.