Une nouvelle déception pour nos demoiselles qui ne sont pas encore une fois arrivées à battre l'Angola L'amertume est grande, trop grande. L'Angola ne nous réussit pas. En 2010, le sept national s'était incliné par un but d'écart en finale de la CAN face à ce même adversaire. Hier, le scénario s'est répété. Décidément, l'Angola est indétrônable. Les Angolaises, à l'image de Kiala, sont des diablesses. Elles sont talentueuses et réalistes de surcroît. Ce n'est pas par hasard si elles dominent la scène continentale depuis plus d'une décennie. Leur palmarès s'est étoffé d'un 8e titre conquis non sans difficulté. L'Angola annonce la couleur dès le coup d'envoi et mène au score. Nos joueuses donnent l'impression d'être trop concentrées, à l'image de Mouna Chabbah et Heïfa Abdelhak qui ratent trois essais. Il y avait trop de précipitation dans le jeu des Tunisiennes. On veut bien comprendre que les camarades de Raja Toumi voulaient cueillir les Angolaises à froid et prendre une avance confortable. Cette manière d'opérer a failli porter préjudice. L'équipe de Tunisie a été bonne en défense et la gardienne Echraf Abdallah a été sans reproche. C'est surtout grâce à elle que le sept national ne s'est pas effondré. Notamment quand Chabbah et Abdelhak ont de nouveau raté deux contres. Au finish Nos joueuses ont toujours couru derrière le score en cette période initiale. Elles parviennent à égaliser (7-7) et à prendre l'avantage pour la première fois (9-8) avant que Chabbah ne rate de nouveau un énième contre. C'en était vraiment trop. En seconde période, le sept national parvient à prendre un avantage de deux buts avant de se faire rejoindre. Le match était épuisant, pour le mental surtout. Les Tunisiennes avaient fait une montagne de cette équipe angolaise au point de perdre leur handball. Le titre s'est joué dans les cinq dernières minutes. Et là, nous avons pu nous rendre compte encore une fois de l'expérience des Angolaises. Elles sont imperturbables et savent revenir dans le match. Les consultants aussi se sont trompés. La plupart d'entre eux ont affirmé que l'Angola, privé de ses contres, devenait une équipe prenable. Erreur, car hier les coéquipières de Kiala ont prouvé qu'elles savaient coordonner leurs attaques et jouer sur leurs jambes. Elles ont gagné au finish comme en 2010. Nos joueuses n'ont pas retenu la leçon et le miracle n'a pas eu lieu. Dommage ! Signalons que les buts du sept national ont été l'œuvre de Toumi (7 buts), Chabbah (7), Marzouk (4), El Ghaoui (2), Dhaouadi (2), Jaouadi (1) et Msaâd (1).