Les Etats membres et les organisations internationales et régionales, professionnelles et non-gouvernementales, travaillant dans le domaine du journalisme et de la liberté d'expression sont invités à proposer des candidats pour le Prix mondial de la liberté de la presse Unesco/Guillermo Cano 2012, et ce, avant le 15 février2012, informe un communiqué de l'Organisation. La remise du prix (qui peut être décerné à une personne, une institution, une autre entité ou une organisation non gouvernementale) aura lieu à l'occasion de la conférence de la Journé mondiale de la liberté de la presse qui se tiendra le 3 mai 2012. Le Prix mondial de la liberté de la presse est destiné à distinguer une personne, une organisation ou une institution qui a contribué d'une manière notable à la défense et/ou à la promotion de la liberté de la presse où que ce soit dans le monde, surtout si pour cela elle a pris des risques. Ce prix a été créé par l'Unesco en hommage à Guillermo Cano, journaliste colombien mort dans l'exercice de sa profession. Né à Bogota, en Colombie, le 12 août 1925, Guillermo Cano Isaza a été assassiné le 17 décembre 1986 à l'entrée des bureaux du journal «El Espectador» où il était éditeur depuis l'âge de 27 ans. Trois ans plus tard, une bombe détruisait le bâtiment du journal. Son engagement constant, tout au long de sa carrière, en faveur de la diversité d'opinion et les circonstances de sa mort (il avait requis des mesures strictes contre les trafiquants de drogue) symbolise le prix payé à la violence par les journalistes du monde entier. Le lauréat 2011 de ce prix est le journaliste et activiste iranien, Ahmad Zeidabadi, qui a été choisi par un jury international indépendant composé de douze professionnels des médias. Accusé entre autres de «propagande contre le régime» et de «conspiration pour trouble de l'ordre public», Ahmad Zeidabadi purge actuellement une peine de six ans de prison.