Deux grands rendez-vous sont fixés, pour ce mois de février, au grand plaisir des férus des arts plastiques et autres amateurs d'art. Le démarrage du premier s'est fait hier et a présenté l'exposition «Signes de rencontre» du peintre milanais Agostino Ferrari, qui sera abritée, jusqu'au 29 février, par le Centre des arts vivants du Belvédère. En visite pour la première fois en Tunisie, cet artiste présentera, sous la direction artistique du Pr. Martina Corgnati de l'Accademia Albertina delle Belle Arti (Turin), avec la participation exceptionnelle du célèbre calligraphe tunisien N'ja Mahdaoui, une importante série d'œuvres de grandes dimensions datant des dix dernières années (de la série «Palinsesti», «Interno-Esterno» et «Oltre la soglia»). Le vernissage de cette exposition, organisée en collaboration avec l'Institut culturel italien de Tunis, a vu la réalisation d'un travail à quatre mains réunissant l'artiste italien et N'ja Mahdaoui. Plus que spectateur, le public sera partenaire et mettra la main à la pâte grâce à l'occasion qui lui est offerte d'ajouter sa trace (un signe, un graffiti, une image...) sur une grande toile (500 x 120 cm) que l'artiste a volontairement laissée «ouverte» et «inachevée», afin qu'elle puisse être réinvestie par les personnes qui visiteront les lieux. Le deuxième événement est consacré aux travaux de fin de séjour de trois artistes, Abdeslem Charfi, Mourad Habli et Rihab Nagmar, résidents au Centre d'art vivant de Radès tenu par Aïcha Filali. Leurs œuvres seront, ainsi, visibles du 7 au 20 février à l'espace Aire Libre d'El Teato. Pour rappel, le Centre des arts vivants de Radès été fondé en 1982, par Abdallah et Safia Farhat qui en ont fait don à l'Etat. Il devient dès lors un établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Culture, avec la mission de découvrir et de promouvoir de nouveaux talents dans le domaine des arts plastiques.