Des agents de joueurs et des responsables de clubs européens ont tout juste tâté le terrain A chaque mercato, la bourse des transferts s'affole. Le mercato européen, qui vient de s'achever la semaine dernière, n'a pas dérogé à la règle, particulièrement du côté du Parc B. Champions de Tunisie puis détenteurs de la Coupe de la Tunisie et pour couronner le tout champions d'Afrique, les joueurs de l'Espérance ont été (selon les habituels diffuseurs de rumeurs) objets de toutes les convoitises. Avec des agents (vrais ou faux) qui ont alimenté une chronique très fantaisiste. Les conséquences étaient fâcheuses au Japon où le champion d'Afrique a tout simplement raté sa sortie mondiale. Par ailleurs, il a fallu attendre le jour de départ de l'équipe nationale au Gabon pour que Khaled Korbi et Khalil Chammam apposent leurs signatures avant de monter dans l'avion. Le premier a prolongé son bail de deux ans et le second endossera le maillot « sang et or » pour une année encore. Quant à Walid Hichri, le président du club a dû attendre qu'il reprenne ses esprits après la déception due à son éviction de l'Equipe nationale pour prolonger son bail de deux ans. Qu'en est-il du prodige du club ? Youssef Msakni a occupé la une des journaux durant les dernières 48 heures avant la clôture du mercato hivernal, soit le 31 janvier. Partout mais intransférable ! On a annoncé Youssef Msakni partout. Lille, le PSG et l'Olympiakos se seraient intéressés au joueur et auraient même présenté des offres à l'Espérance. Selon nos sources, un agent de joueurs a contacté les responsables du club au sujet de Msakni leur faisant savoir qu'un club français s'intéresse à lui. La réponse des dirigeants espérantistes a été négative. On n'a même pas voulu savoir le nom du club affirmant que Msakni est intransférable, néanmoins durant le mercato hivernal. Des responsables du club grec de l'Olympiakos ont manifesté également leur intérêt pour Youssef, mais sans aller jusqu'à présenter une offre par écrit. Jusqu' à nouvel ordre, le benjamin des Msakni est «sang et or » jusqu'à juin 2013. Darragi parti pour rester Le cas d'Oussama Darragi est totalement différent. Hamdi Meddeb lui a promis de le laisser partir après la fin de l'aventure africaine. Cependant, les prétendants n'ont pas été nombreux. Ils étaient tout juste deux : l'Olympiakos et le club turc « Samsunspor ». Des offres sans lendemain, puisque ni les Grecs ni les Turcs ne sont revenus à la charge. Son rendement ces derniers temps y est sûrement pour quelque chose. En décembre dernier, tout le monde pensait que le départ de Darragi était imminent après le sacre continental. Le séjour au Japon devait révéler « Picasso» au monde entier. Mais l'artiste a beaucoup perdu de sa verve. Libre à partir de juin prochain, Darragi ne serait pas une bonne affaire pour Hamdi Meddeb si sa traversée de désert se prolonge encore. Faut-il lui prolonger son contrat et attendre ? C'est au joueur de profiter de la CAN pour se retaper une santé. Il faut d'abord que la Tunisie passe d'abord le cap du Ghana et que Darragi réussisse à convaincre Sami Trabelsi. Ce qui est loin d'être le cas jusqu'à présent. Une chose est sûre : Darragi doit se ressaisir au plus vite pour retrouver ses sensations et redevenir l'artiste qui affole les gradins. Dans le cas contraire, il peut se perdre dans l'anonymat. Local et international.