• Des entreprises allemandes installées en Tunisie expriment leur engagement à accroître les investissements dans notre pays M. Rafik Abdessalam, ministre des Affaires étrangères, a eu, lundi, à Berlin, une séance de travail avec son homologue allemand, M. Guido Westerwelle. Les deux parties se sont félicitées de la dynamique remarquable qui caractérise les relations politiques entre la Tunisie et l'Allemagne depuis la Révolution. Elles ont fait part de leur disposition à renforcer davantage les relations de coopération dans tous les domaines et de consolider la position de l'Allemagne dans son partenariat avec la Tunisie, annonce un communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères. M. Westerwelle a salué la transition démocratique en Tunisie «qui peut offrir un modèle à suivre dans la région». Il a réitéré la volonté de l'Allemagne à poursuivre son soutien au processus transitoire en Tunisie et à hisser le partenariat bilatéral à un niveau stratégique dans les domaines politique, économique et de la coopération. Par ailleurs, M. Rafik Abdessalam a eu des entretiens avec MM. Ruprecht Polenz, président de la Commission des affaires étrangères au Parlement allemand (Bundestag) et Gunter Gloser, président du Groupe d'amitié parlementaire avec les pays du Maghreb. Il a passé en revue les nouveaux besoins de la Tunisie et ses attentes de ses principaux partenaires, notamment l'Allemagne, et a sollicité le soutien allemand à la Tunisie au sein des institutions européennes et d'autres forums et groupements internationaux à l'instar du G8. Evoquant la nouvelle Constitution que l'Assemblée nationale constituante entamera, bientôt, la rédaction sur la base de la démocratie, la liberté et les droits de l'Homme, M. Abdessalam a relevé l'importance de promouvoir davantage la concertation et le dialogue entre l'ANC et le Bundestag. Les responsables parlementaires allemands ont, de leur côté, salué la démocratisation de la vie politique en Tunisie et fait part de leur disposition à œuvrer pour le soutien du processus démocratique en Tunisie. Pas d'exception arabe en matière de démocratie D'autre part, le ministre des Affaires étrangères Rafik Abdessalem a rencontré, lundi à Berlin, des cadres tunisiens établis en Allemagne. Le ministre a évoqué les spécificités du processus de transition démocratique en Tunisie, soulignant que la révolution tunisienne a montré qu'il n'existe pas «d'exception arabe» en matière de démocratie et que l'Islam est une religion de liberté, de démocratie et d'ouverture. Evoquant les relations tuniso-allemandes, M. Abdessalem a souligné que l'Allemagne, qui a adopté une position positive dès les premiers jours de la révolution, est le 3e partenaire économique de la Tunisie. L'Allemagne, a-t-il dit, a été l'un des premiers pays à convertir les dettes tunisiennes (60 millions d'euros) en investissements dans des projets de développement. Il a aussi souligné que des entreprises allemandes installées en Tunisie ont exprimé la volonté d'accroître leur présence et les investissements en Tunisie, particulièrement dans les domaines de la technologie, de l'industrie et des énergies renouvelables. M. Abdessalem a appelé les cadres tunisiens à mieux faire connaître les opportunités d'investissement et les ressources humaines dont dispose la Tunisie. Les participants à la réunion ont affirmé leur disposition à soutenir les efforts de développement en Tunisie pour relever les défis en matière d'emploi et de développement régional.