Le vainqueur de ce duel des titans est présenté comme étant le premier favori au titre. Mais qu'en pensent Acasuso et Vliegen ? Nous aurons la crème du tournoi pour gagner deux places dans l'apothéose Les beaux moments, ça passe vite si vite qu'on ne les sent pas, à même de les regretter. Le Tunis Open touche presque à sa fin, au bout d'une semaine sympathique et riche en sensations de bonheur, de surpassement et de convivialité. Nous avons vu 32 champions animer la terre battue, nous avons vu autant deux jours avant le démarrage officiel se donner à fond, suer et souffrir sous un soleil de plomb parfois. A chaque jours des «victimes» du grand niveau technique du tournoi, des surprises et des révélations 2010 ; ceux qui restent sont forcément les plus patients et les plus forts dans la tête. Hier, c'était au tour de Lamine Ouahabe de faire ses adieux au tournoi. Le dernier espoir du tennis maghrébin n'a pas pu faire autant qu'en 2006 où il a gagné. Frustrant et décevant pour le public du Tunis Open présent et qui a tout fait pour soutenir l'Algérien, mais c'était trop demander ! Ouahabe avait devant lui un incroyable Vliegen avec sa vitesse de déplacements, et la qualité de ses coups. Il n'a rien laissé à Ouahabe, pour passer en demi-finale. Notre Ouahabe n'a pas triché certainement, mais il lui aura manqué certainement ce brin d'efficacité et ce souffle de gagneur. Ce n'était pas aussi convaincant, on avait l'impression que Ouahabe n'a pas su rentrer dans le match. Hier, on était impressionné par le jeu de Frederico Gil qui réussit pour la deuxième année de suite à passer au carré d'as. Acasuso (révélation du Tunis Open 2010) et Daniel Brands, tombeur de Malek Jaziri, ont été en vue hier et l'on n'oubliera surtout pas leur tennis intelligent et leurs qualités de punchers. La journée d'hier a nettement souri aux toniques et à ceux qui avaient les jambes solides et la tête tranquille. Un avantage Frederico Gil-Daniel Brands est une finale avant terme qui va être suivie par tous les passionnés de la balle jaune. Et comment ! On a une opposition de styles, une forte concentration physique de part et d'autre, et une diversité d'armes tactiques. On a deux joueurs costauds qui frappent fort la balle, leurs raquettes sont si tendues, et ont une première balle effrayante parfois. Le vainqueur de ce duel aura de fortes chances pour brandir le sacre. Pour la deuxième demi-finale, opposant Acasuso à Vliegen, on donnera un petit avantage à l'Argentin qui a un service impeccable. Face à lui, le Belge, tombeur de Ouahabe, est quelqu'un qui étouffe son adversaire à l'usure. Bon spectacle !Le premier commencera demain sur le central à partir de 11h00.