La Supercoupe africaine est le vrai premier challenge pour le technicien suisse. Tout marche comme sur des roulettes pour Michel Decastel. L'entame de son aventure avec l'EST a été ponctuée par trois victoires au cours desquelles l'équipe a inscrit 7 buts et n'en a encaissé aucun. Toutefois, l'équipe n'a pas totalement convaincu tout au long de la confrontation contre l'ESBK. Les difficultés des «Sang et Or» se sont poursuivies pendant une heure de jeu face au CSS avant que l'entraîneur ne trouve la bonne astuce, en faisant remplacer Darragi par Iheb Msakni. Au vu des dernières séances d'entraînement, le staff «sang et or» semble bien parti pour reconduire la même formation qui a réussi à avoir raison des Sfaxiens. Deux groupes La préparation en prévision de la Supercoupe africaine face au MAS de Fès a débuté, lundi matin, par une séance de décrassage à Gammarth mais ne s'est pas poursuivie, puisque la station balnéaire de la capitale abrite le lieu de la retraite de l'équipe. Les «Sang et Or» y ont débuté hier leur mise au vert. Jusqu'à mercredi, l'effectif s'est entraîné ensemble. Il a été scindé en deux groupes à partir d'hier. Au vu des mini-oppositions et des matches d'application, le onze de départ ne devra pas connaître de changements notables. Ben Chérifia gardera les bois; l'axe défensif sera formé de Hichri et Ben Mansour; Derbali et Chammam seront alignés respectivement sur les flancs droit et gauche et on retrouvera la paire Traoui-Korbi aux postes de pivots. Enfin, Bouazzi, N'Djeng et les frères Msakni s'occuperont des manœuvres offensives. Silence, on s'entraîne ! Michel Decastel prend très au sérieux la Supercoupe africaine. Il en a déjà parlé lors de sa première conférence de presse : «L'Espérance est en course pour quatre titres avec, pour débuter, la Supercoupe africaine. C'est un gros challenge qui nous attend», a-t-il confié aux médias tunisiens. Cette semaine, l'entraîneur a imposé à ses joueurs un silence média. Seuls trois joueurs seront à la conférence de presse qui se tiendra ce matin, à 11h00, au lieu de retraite de l'équipe à Gammarth. Une mesure parmi d'autres qui vise à imposer la discipline au sein du groupe. Depuis son arrivée, Decastel a imposé à ses joueurs de débarquer au Parc une demi-heure avant le coup d'envoi de la séance d'entraînement. Une discipline rendue nécessaire par les dérapages vécus lors de la mésaventure mondiale au Japon. D'ailleurs, le staff technique et les responsables du club comptent sur une nouvelle consécration africaine, demain après-midi, pour raviver la flamme et remettre l'équipe sur la voie de la course pour les titres. Désagrément nommé Darragi Darragi fait encore parler de lui. Oussama Darragi qui a choisi de signer un pré-contrat avec le FC Sion, a quelque peu perturbé l'ambiance paisible voulue par Decastel. Prié de ne pas mettre les pieds au Parc «B» mardi, Darragi s'est présenté le lendemain avec des huissiers notaires, ce qui suscité la colère du public présent et le malaise des responsables. C'est la seule fausse note qui a accompagné les entraînements de mercredi. Une affaire à suivre. Staff technique, joueurs et même responsables préfèrent se concentrer sur la confrontation de demain. L'Espérance part avec deux avantages : jouer à domicile et... Decastel qui connaît parfaitement le football marocain et l'adversaire. En d'autres termes, l'Espérance part favorite.