Deux clubs du bas du tableau vivent aujourd'hui dans la tourmente : l'ASG et l'ESHS Engloutis dans les profondeurs du classement, ils sont les derniers d'une longue liste en L1 à procéder à des remaniements techniques. Sofiène Hidoussi devait conduire hier sa première séance d'entraînement de la «Zliza» après un bref intermède assuré par Ahmed Dridi, dimanche dernier, à Béni Khalled (défaite 0-2). Le Suisse Christian Zermattan parti, le choix du bureau directeur gabésien s'était porté sur l'ancien coach de la JSK, l'ESBK, l'OB… Toutefois, le public «rouge et noir» s'est opposé à cette nomination plutôt par défiance à l'endroit du comité de Fethi Ben Yahmed. D'ailleurs, celui-ci est laminé par les défections, ce qui rend aujourd'hui nécessaire la convocation d'une AG extraordinaire élective. Résultat : l'ambiance autour de l'ASG est explosive. Pour tenter de soustraire l'équipe à la pression des tifosi surexcités, le bureau sudiste, ou plutôt ce qui en reste, se propose le plus souvent des mises au vert loin de Gabès. Mais il faudra bien retourner au bercail dimanche prochain pour disputer le match de la 10e journée contre la JSKairouanaise. Et affronter le courroux des supporters, capables de braver le huis clos. Laâtiri en attendant Rhim? Du côté de Hammam-Sousse, l'entraîneur en place Fethi Laâbidi a été remercié, lundi soir, au terme de la réunion du bureau directeur. Et c'est l'adjoint Abdelhay Laâtiri qui a été de nouveau intronisé à la tête des «Jaune et Noir», lesquels tentent de remonter la pente. Lotfi Rhim, ancien coach de l'USMonastir et de l'Etoile du Sahel, est annoncé pour assurer la succession. Deux autres noms sont avancés à cet effet : Adel Sellimi et Khaled Ben Sassi. Le changement d'encadrement technique résoudra-t-il tous les problèmes de ces deux clubs aux moyens, on le sait, dérisoires?