Cet après-midi (13h30) seront clôturés les délais de candidature au nouveau bureau de la FTF. Branle-bas de combat tout au long de la journée d'hier pour obtenir la validation des listes, un document manquant par-ci, un dossier étant incomplet par-là. Depuis mercredi, Wadii El Jary a ouvert les hostilités en déposant le premier sa liste auprès de la «fédé». Elle comprend quatre dirigeants appartenant au bureau sortant qui sont El Jary, donc, Chihab Belkhiria, Tahar Khantech et Chafik Jarraya. A ce quatuor, il faudra ajouter les noms de Maher Senoussi, Brahim Abid, Hichem Omrane, Hanène Sellimi, Nabil Daboussi, Ahmed Kandara, Boujlel Boujlel et Sami Sayadi. Le président de la commission des équipes nationales récupère ainsi de vieux routiers pour espérer s'assurer une certaine expérience. De son côté, la cheville ouvrière de la Ligue nationale de football professionnel, Tarak Hammami, était pris hier à midi par la régularisation des dossiers de trois noms faisant partie de sa liste qui comprend Habib Ben Aïssa, Zakia Bartagi, Khaled Bouzgarrou, Mokhtar Nefzi, Abdennacer Toumi, Néjib Ghommidh, Moncef El Mili, Ziad Barbouch, Ali Khedher, Lassaâd Selmane et Ridha Attia. Cette liste, qui comprend au moins deux anciens présidents de clubs, Mokhtar Nefzi (O Béja) et Naceur Toumi (CS Korba), est annoncée comme étant jouissant des faveurs du ministère quand bien même la tutelle entend jouer la neutralité absolue. Acheb, au tout dernier moment Hier également, l'ancien président du Stade Tunisien, Mohamed Acheb, fignolait encore une liste qu'il qualifie: «d'hommes d'expérience» : «Samedi 10 mars, à 13h00, je suis un citoyen comme le commun des Tunisiens. A 13h02, je serais candidat à la présidence de la fédération», lance-t-il sous forme de boutade, pour signifier qu'il allait déposer sa candidature au tout dernier moment. L'on s'attend également à ce que Fethi Jomaâ dépose une liste comprenant Hédi Lahouar, lequel partait au départ en qualité de chef de liste, Sami Hchicha... Si plusieurs considérations ont amené l'ancien international de l'Espérance de Tunis, Ziad Tlemçani, à renoncer à avancer sa candidature, en revanche, celle de Ali Hafsi Jeddi constituait hier jusqu'en début d'après-midi un petit mystère. Mais la tendance penchait plutôt vers une renonciation à se représenter de l'ancien président fédéral élu en mai 2010 après avoir remporté la course aux dépens du défunt Ridha Ayed, avant de démissionner en avril 2011.