Aymen Abdennour, «la bonne pioche», continue d'épater ses employeurs et les supporters de Toulouse Le TFC doit une fière chandelle à Aymen Abdennour. Les Bretons de Rennes l'ont récemment appris à leurs dépens. Titularisé, Abdennour n'a rien laissé passer et a, bien entendu, apporté son concours en situation de relance. Le Franco-Turc Erding et l'international burkinabé, Jonathan Pitroipa, en savent d'ailleurs quelque chose, puisqu'à chaque accélération rennaise, Abdennour se trouvait là ou il faut. Toulouse remonte à la 4e place et revoit ainsi ses ambitions «européennes» à la hausse. Ravi par ce recrutement inespéré (transfert de qualité et peu onéreux), le TFC compte d'ailleurs remettre cela puisque Bilel Ifa a semble-t-il tapé dans l'œil de l'envoyé toulousain venu superviser le défenseur du CA (face à l'Etoile). A noter qu'outre Ifa, les Toulousains sont tombés sous le charme de Mossaâb Sassi, un attaquant racé qui a participé à l'épopée de l'équipe cadette de Maher Kanzari en 2007. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si les trois meilleurs joueurs du championnat de Tunisie ont pour nom Youssef Msakni, Nour Hadhria et Mossaâb Sassi. Voilà qui en dit long sur le travail en profondeur réalisé avec cette génération... Akaïchi «tout feu tout flamme» Revoilà Ahmed Akaïchi. L'attaquant tunisien du FC Ingolstadt a récemment retrouvé ses sensations et son sens du but. Buteur face au FC Padrborn, Akaïchi s'est aussi illustré par sa vista et son collectif. A son actif (outre le but), une passe décisive et un rendement qui en dit long sur son potentiel. Allagui fait mouche... Du côté de la Bundesliga, Sami Allagui a sorti un match honnête face à Augsburg. Buteur, l'attaquant international tunisien n'a toutefois pas pu (à lui seul) éviter la défaite de son équipe.. En France, Evian a battu les Bourguignons d'Auxerre. Saber Khalifa est à créditer d'une bonne sortie malgré la défaite des siens. Haggui marque des points... Le duel du week-end entre Karim Haggui et Ammar Jemal a tourné à l'avantage du capitaine des Aigles de Carthage. Entré en cours de jeu, Jemal a tenté quelques incursions sur le couloir droit mais la messe était déjà dite et Hanovre remporte une victoire fort méritée.
