Le programme de Ali Farhat et de ses compagnons de route va au cœur des problèmes du handball La boucle s'est refermée. Après Karim Helali et Mohsen Jebara, la troisième liste conduite par Ali Farhat a tenu hier un point de presse pour présenter son programme de travail pour les quatre années à venir. Disons-le tout de suite, le programme de Ali Farhat et de ses camarades ressemble comme deux gouttes d'eau à celui des deux autres listes. Mais comme l'a répété le chef de file, c'est au niveau de la crédibilité et de la concrétisation que tout va se jouer. Dans la même logique, Ali Farhat a choisi deux slogans significatifs pour lancer sa campagne électorale : 1) ‘‘Faites-nous confiance pour réussir ensemble'' 2) ‘‘Main dans la main pour le handball'' Ali Farhat s'est entouré d'une bande d'experts qui ont fait leurs preuves dans la discipline et nous citerons le docteur Ridha Mokni, un des meilleurs nutritionnistes de la place, ex-membre fédéral et membre de la commission médicale de l'IHF (fédération internationale) et de la CAHB (confédération africaine). D'autres figures connuees composent la liste. L'expérience au service du handball Il y a Taoufik Ben Samir qui se passe de toute présentation, Kamel Gana, ex-président de la section de handball de l'Etoile Sportive du Sahel, Rihane Sfar, Sami Hamroun, Jawhar Hassayoun, Néjib Chérif, Mourad Baccouche, Amine Mougou et les deux ex-internationales Hana Gnaoui et Fahima Ben Chérifa. Leur discours est réaliste et est basé sur la franchise, l'union sacrée et le resserrement des rangs. Le mot-clé du programme est la promotion du handball sur tout le territoire tunisien sans différence aucune. Les compétitions scolaires et universitaires sont aussi au menu. Les jeunes et la formation font également partie du plan de relance du handball national. Ali Farhat et les siens visent la création d'autres centres de formation à travers le pays, dans les zones oubliées sous l'ancien régime. Les petits clubs ne seront pas oubliés tout comme les équipes féminines. On parle aussi de décentralisation et de nouvelle répartition géographique des ligues. Le programme va également toucher l'arbitrage, et Ali Farhat et les membres de sa liste ont l'intention de créer une direction technique pour les arbitres où ces derniers seront formés et recyclés. Un fonds financier serait même créé pour les arbitres et leur indépendance. La coopération internationale n'est pas un vain mot. «Nous avons l'appui de la fédération française», a dit Ridha Mokni. Modernisation de l'administration, création d'un département du handball féminin au sein de la DTN et les finances sont aussi des points essentiels à développer. Le but de la liste de Ali Farhat est d'augmenter le budget de la fédération de 20 à 30%. Un programme solide en somme où le sérieux et la crédibilité ne sont pas de vains mots.