La lutte s'annonce acharnée entre la fine fleur du volley continental pour la couronne africaine et l'unique billet du Mondial Pour sa trente et unième édition, une vingtaine d'équipes seront tout à l'heure sur la ligne de départ pour animer le championnat d'Afrique des clubs. Une seule décrochera le gros lot au soir du dimanche 29 avril synonyme de qualification aux championnats du monde au Qatar, en novembre prochain. Aussi, cet événement est à marquer d'une pierre blanche dans la longue et riche histoire du volley-ball africain. La Tunisie a toujours été présente dans ce genre de compétitions. Elle compte 23 participations et 13 titres. Son dernier succès a été acquis par le CSSfaxien en 2005, à Cotonou, au Bénin. Cette année, trois équipes tunisiennes seront présentes. Outre le club organisateur, l'ESS, il y aura l'EST et le CSS. Ce trio fait figure d'épouvantail. Son palmarès au niveau continental et arabe plaide en sa faveur. De plus, il a une position et une réputation à défendre. L'avant-dernière année, la perte du championnat d'Afrique à Sfax même a été ressentie par les supporters du CSS et de l'ESS comme un camouflet. C'est le cas de le dire également pour l'EST à Mosrata, en 2008. Cette année, les principaux rivaux ont pour noms Al Ahly et Ezzamalek d'Egypte. Les Ahlaouis, tenants, sont les recordmen avec dix titres, alors que les Zamalkaouis comptent quatre sacres. Bien entendu, les autres participants ne seront pas présents à Sousse pour la figuration. Les Forces armées de Police (Fap) du Cameroun, l'Armée Police du Rwanda (APR), l'US Blida d'Algérie, General Service Unit (GSU) du Kenya peuvent mettre en difficulté les favoris et créer la sensation. Il suffirait d'un peu de réussite d'un côté, d'un brin de malchance de l'autre, pour que les cartes soient brouillées. Pour sa 31e année d'existence, le championnat d'Afrique se présente, en un mot, exceptionnel.