Après le succès de plusieurs de ses œuvres dont «Love Story», le réalisateur tunisien présentera dans le cadre du World Skakespeare Festival en Grande-Bretagne sa nouvelle pièce «Leïla et Ben Ali : l'histoire sanglante». Il s'agit en fait d'une adaptation de la célèbre œuvre «Macbeth» écrite en 1606 par l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains, William Shakespeare. La pièce qui sera présentée au mois de juillet et sous-titrée en anglais s'inspire en fait du personnage de Macbeth, Roi d'Ecosse en 1040 présenté comme un général usurpateur. Dans cette œuvre, le réalisateur puise dans la tragédie de Macbeth pour raconter artistiquement la scène politique qui a caractérisé la Tunisie pendant le régime de Ben Ali et sa véreuse épouse, à travers le jeu théâtral des deux acteurs principaux, le musicien et comédien tunisien Jawhar Basti (rôle de Macbeth) et la comédienne franco-tunisienne Anissa Daoud qui incarnera Leïla. Bien que le contexte historique soit éloigné dans le temps, la pièce est basée, rapportent plusieurs sites électroniques, sur les ingrédients de Macbeth à travers des textes de Shakespeare, dès lors qu'il y a une certaine similitude entre les récits des deux règnes: répression, tyrannie, trahison, injustice et frénésie de pouvoir et de pillage. En effet, la version du dramaturge anglais raconte l'histoire d'un général écossais du nom de Macbeth, Roi d'Ecosse, qui, avec le soutien inconditionnel de sa femme, Lady Macbeth, a connu une fin sanglante: la folie de Lady Macbeth et ses crises de somnambulisme et d'hallucinations avant son suicide.