«La BM par le biais du fonds japonais et d'autres fonds spéciaux cherche à faciliter l'octroi de 20 millions de dollars de dons pour la Tunisie pour les exercices 2012, 2013 et 2014». D'après Mme Eileen Murray, la Banque mondiale est en train de préparer une stratégie intermédiaire pour les exercices 2012, 2013 et 2014. Pendant cette période, la BM table sur financement de 1,5 à 2 milliards de dollars pour des projets d'investissement et pour l'appui budgétaire. Le gros lot de ces ressources sera consacré au financement des projets présentés par le gouvernement tunisien. « C'est le gouvernement tunisien qui décide de la manière de gérer comment utiliser les fonds alloués», explique-t-elle. En ce moment, a-t-elle mentionné, nous travaillons sur des projets de développement municipal, des projets de développement rural, des projets d'investissement et d'exportation. Parallèlement, pour l'exercice 2012, un appui budgétaire est réservé pour apporter des réformes significatives, en vue de stimuler l'investissement et la croissance économique et créer un environnement propice à la création d'emplois. Vu le caractère prioritaire des œuvres, et la délicatesse du contexte, «les prêts sont accordées à des conditions très intéressantes», estime la responsable. S'agissant des dons, elle rappelle la «BM, par le biais du fonds japonais et d'autres fonds spéciaux, cherche à faciliter l'octroi de 20 millions de dollars de dons pour la Tunisie pour les exercices 2012, 2013 et 2014». Ces dons serviront pour des programmes d'emploi en milieu rural, de programme de formations techniques et de programme de développement communautaire en milieu rural. «La BM est en train d'apporter des dons significatifs dans des domaines très prioritaires», relève la représentante générale. S'attardant sur la concrétisation des promesses de crédits, elle a rappelé que les bailleurs de fonds, à l'instar de la BM, la BEI et la BAD, ont, déjà, apporté en 2011 un montant «considérable» de 1,4 milliard de dollars. Ainsi des fonds supplémentaires pour l'exercice 2012 pour mener à bien les programmes de réformes. A cet effet, elle cite : «Il y aura des réformes préconisées dans le domaine du climat des affaires, des lois plus opportunes dans la faillite et certaines réformes d'éthiques». En somme, créer un environnement propice à la création d'entreprises et d'emplois. En ce moment, il n y a pas de grand retard pour l'appui budgétaire de 2012. Outre l'enveloppe budgétaire, la BM a été sollicitée pour le financement de trois programmes dans des domaines prioritaires, à savoir le développement municipal, les exportations et la formation technique. Par ailleurs, notre stratégie de partenariat reste flexible pour faire face à tout nouveau besoin et toute nouvelle demande de financement.